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Posted February 10, 2011
Updated February 15, 2011

 

SPECIAL REPORT -  An additional English language version below
 

Deposed venal dictator Aristide's partial 'hit list' of enemies; an unspecified number of his victims, because they are numerous; some of the former bloodthirsty tyrant's notorious corrosive assassins who suffer from a very infectious disease called "Lavalas" or Flood and must, at least, be quarantined

By YVES A. ISIDOR

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The result of an infinitesimal 'Big Man' behavior. Jean-Bertrand Aristide returned to Haiti on the back of the imperialist horse (United States of   
America's troops) in late 1994 after more than three years of exile, mainly in Washington, D.C., only to approximately nine years later permit history to  
exactly repeat itself. He was again deposed in late February 2004 and immediately thereafter forced, not with dignity, to regain the route of exile. He is
now inclined to say adieu to South Africa, the low middle-income southern African nation that has long welcomed him and his family, after a brief stay,  
first in Central African Republic, then Jamaica, and ultimately return to Haiti as a private citizen, he has said. The billion-dollar question: Will he return
and thereafter convincingly prove that living in exile again is like attending a reformatory school, he has conformed his long unwanted behavior; in fact,
he is not the whimsical former little red priest of the shantytowns he was famously known to be before he was again banned from Haiti? If history is any
guide, many think otherwise. He should rather continue to be a guest of the South African government, they say, with firmness. Like Daniel, the Hebrew              
prophet who was exiled to Babylon from Israel for roughly 86 years, he can always return, but only after such a long duration of time if he lives to be 
of the approximate age of one hundred and thirty seven years old - he is now 57. A sentiment echoed by many other people (Christian ministers, priests,
for example) who often tend to be apolitical, at least in public, because they each has spiritual charge over congregants who are of diverse political
tendencies.
                                         
titid return 1
A caricature of Jean-Bertrand "Tititid" Aristide (L) at a South African Airport inquiring about where you embark on airplane for Haiti. 
                   
 aristide press conference
Deposed notorious tyrant Jean-Bertrand Aristide, who once proudly produced a musical album, "Kapitalis Sé Péché Mòtèl," or Capitalism Is a Mortal Sin, at a Jan. 15 press conference in the South African major city of Johannesburg, where he unreservedly told journalists present for the circumstance "I', ready to return to Haiti today, anytime soon."

Some Haiti observers think there is a sealed U.S. indictment against Mr. Aristide for purportedly letting drug traffickers use Haiti and that the U.S. has warned he will be arrested if he returns, said Henry Carey, a Haiti expert and professor at Georgia State University (Excerpt from a February 14, 2011 Washington Times' news articles, Haiti awaits Aristide with hope and dread.).

 


LISTE DES VICTIMES ET DES ASSASSINS LAVALAS
 
Port-au-Prince, le 17 novembre 2000
Senateur Irvelt Chéry
Lettre Ouverte
A tous les Commissaires du Gouvernement de la République,

tous les Doyens des Tribunaux Civils de 1ère Instance,

tous les Juges d'Instruction et autres Officiers de Justice du Territoire


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Mesdames/Messieurs les Autorités Judiciaires de mon pays,

J'ai l'honneur de vous présenter mes félicitations pour les efforts que vous entreprenez au sein de l'appareil judiciaire, dans le cadre de la lutte contre l'impunité.
$Wehaitians.com urgently needs your financial assistance
 
Ma communication n'est autre que de dénoncer formellement près des Instances du Pouvoir Judiciaire que vous dirigez, les abus et préjudices subis par des citoyens et citoyennes haïtiens de la part d'individus qui se sont lancés et se lancent encore dans une course asociale et immorale.

Citoyen haïtien, je souffre autant que mes compatriotes de l'horrible situation d'injustice et d'impunité qui caractérise le contexte actuel d'une société haïtienne déstructurée. Sénateur de la République, dûment élu et représentant le peuple haïtien dans sa quête de justice sociale et de justice tout court, je me trouve dans l'obligation de dénoncer par-devant vos Juridictions des actions abusives qui ont choqué et endeuillé la population haïtienne durant plusieurs années (janvier 1995 à nos jours) et dont les auteurs connus ne sont jusqu'à présent pas poursuivis par la justice. Cette situation d'impunité semble plutôt élargir indéfiniment le cadre du crime autorisé en Haïti.

Les crimes dénoncés se regroupent en cinq catégories:

1. Assassinats suivis de mort d'hommes ou de femmes

2. Tentatives d'assassinats où les victimes ont eu la vie sauve

3. Les cas de massacres où plus de trois personnes ont été tuées ou blessées

4. Les scandales financiers, détournements de fonds et autres crimes économiques

5. Les scandales liés au trafic de la drogue avec ou sans meurtres

I.- Assassinats suivis de mort d'hommes ou de femmes
Dans ce type de crimes, je tiens à soumettre à votre juridiction la liste des citoyens assassinés à qui justice n'est pas encore rendue, à eux et à leurs familles :

Me Mireille Durocher Bertin
Eugène Baillergeau Junior
Député Jean Hubert Feuille
Pasteur Antoine Leroy
Jacques Florival
Me Michel Gonzalez
Policière Marie Christine Jeune
Benson Joseph
Eddy Arbrouet
Général Titi ainsi connu
Général Convington ainsi connu
Gary Obas, chauffeur du Sénateur Méhu Garçon
Député Emilio Passe
Emmanuel Arbrouet
Inspecteur de Police Berthony Bazile
Révérend Père Jean Pierre-Louis (pè ti jan)
Inspecteur de Police Ricelin Dornéus, tué à Mirebalais
Dr Jimmy Lalanne
Sénateur Jean Yvon Toussaint
Colonel Jean Lamy
Les frères Versailles
Michel-Ange Philistin dit ti Bora
Madame Jean Coulanges
Jean Léopold Dominique, Directeur de Radio Haïti Inter
Jean-Claude Louissaint
Carmen Casséus, crime sacrificiel
Ducertain Armand
Général Max Mayard
Capitaine Jacky Myton
Amos Jeannot, employé de FONKOZE
Ti Élysée dit "Chuck Noris"
Député Erick Lamothe
Dr Guirand (tué à ti tanyen)
Dr Carrénard blessé et laissé pour mort (toujours a ti tanyen)
M. et Mme Pierre Dorsainville
Ferdinand Dorvil (OPL Gde Rivière du Nord)
Légitime Athis et sa femme (MDN Peti-Goave)
Policier Jean Léonard tué à Portail Léogane
Assassinat du Policier Bidmarck Milssaint, le 27 avril 1997
Prophète Jean Julien
Colonel Michel-Ange Herman
Lieutenant Marc Claude
Beauville Océan, ancien militaire
Frédéus Désir
Fabien Joseph
Gabot Bruno
Policier Chéry Berthony
Emmanuel Louis-Charles, écolier de 14 ans tué à Carrefour.
Jean Wilner Lalanne, présumé assassin de Jean L. Dominique, décédé dans des circonstances non encore élucidées et dont le cadavre a été dérobé à la morgue de l'Hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti.
Je tiens à vous rappeler, Mesdames/Messieurs les Autorités Judiciaires, que les individus qui ont commandité ou commis ces crimes circulent en toute impunité. Ils sont bien connus et ont été, en maintes fois, dénoncés par la clameur publique.

II.- Tentatives d'assassinats où les victimes ont eu la vie sauve
Dans cette catégorie de crimes, je tiens à soumettre par-devant vos Juridictions les différents cas suivants:

Mme Marie-Claude Préval Calvin
Député Jean Gabriel Fortuné
Professeur Yves A. Isidor
Sénateur Méhu Garçon
Dr Carrénard
Sénateur Edgard Leblanc Fils
Professeur Sauveur Pierre Etienne
Pierre Lespérance, Directeur de la Coalition Nationale pour les Droits des Réfugiés Haïtiens (NCHR) et membre de la Plate-forme des Organisations Haïtiennes de Droits Humains
Mme Carmel Moïse Bley, éditrice de la Revue "Carribbean Network Magazines"
Agronome Dieugrand Jean-Baptiste et plusieurs autres personnes blessées à Hinche
Monsieur Roméro Halloun
III.- Les cas de massacre où plus de trois personnes ont été tuées.
Dans cette catégorie de crimes, je peux vous citer les cas suivants:

Le cas de la fusillade au restaurant Le Relais à Lalue. Dans ce massacre, 4 personnes furent mortes dont le propriétaire de ces négoces et plusieurs personnes ont été gravement blessées.
La découverte d'un ossuaire datant de près de 6 mois à Ti Tanyen, les ossements et les débris de vêtement trouvés correspondraient aux restes de jeunes gens arrêtés par des agents de la PNH et dont on aurait perdu les traces.
Le cas d'un certain nombre de personnes mortes ou blessées dans la guerre des gangs entre soleil 17 et Pele.
Le cas d'un certain nombre de personnes mortes ou blessées dans la guerre des gangs entre Solino et Ti chéri.
Le massacre perpétré à Mahotière, troisième section communale de Marchand-Dessalines.
Le massacre qui avait lieu le 10 novembre 1997 aux abords du Lycée Fritz Pierre-Louis à la rue Saint-Honoré dans lequel on enregistrait 1 mort et 14 blessés.
Le massacre à Carrefour Feuilles où l'on enregistrait 11 morts. Il y a eu une parodie ou simulacre de jugement qui n'a convaincu personne.
Le massacre du 2 octobre 2000 perpétré dans la zone de Delmas 4 où l'on enregistrait 4 morts dont deux policiers.
La fusillade du 3 novembre 2000 à l'intersection de la Nationale No.1 et l'autoroute de Delmas connue sous le nom de Carrefour de l'Aviation qui s'est soldée par la mort de 7 personnes et d'une vingtaine de blessés.
Le massacre de Martissant 5 où plus d'une dizaine de personnes ont trouvé la mort et la semaine de terreur à Port-au-Prince consécutive aux événements du Carrefour de l'Aviation.
IV.- Les scandales financiers, détournements de fonds et crimes économiques
Dans cette catégorie de crimes, je tiens à mentionner les scandales suivants:

1. Le cas des faux chèques qui ont été émis au préjudice du Ministère de l'Economie et des Finances, et dépassant les 100.000.000.00 gdes (Cent millions de gourdes), jamais résolu.

2. Le cas du détournement des fonds de la République de Chine (Taiwan) d'un montant de 20,200.000 dollars US pour la réfection et l'élargissement de la route de Carrefour et la transformation en hôpital de l'ancien hôtel Simbie Continental, etc.

3. Le scandale de la vente illégale des six avions des anciennes Forces Armées d'Haïti et l'opacité sur l'utilisation des fonds y découlant.

4. Les plus de 800.000.000.00 gdes (Huit cent millions de gourdes) des petits projets de la présidence (exemple de projets: construction de la Fondation Aristide pour la Démocratie en Haïti, réaménagement de la maison privée de l'ex-Président à Tabarre).

5. La corruption dénoncée par la Banque Mondiale dans la gestion d'un projet de 50.000.000.00 de dollars US d'après le Wall Street Journal, dans son édition du 26 janvier 1999.

6. Les journées de casse et de violence organisées par des groupes inféodés occasionnant la violation de la propriété privée et la destruction de vies et de biens durant les 4 dernières années.

7. Le détournement des fonds budgétaires élevés à 60 millions de gourdes reconduits à l'année et affectés à la réparation des victimes du coup d'Etat du 30 septembre 1991.

8. Les incendies criminels à Jérémie en décembre 1999, et plus récemment à Anse-d'Hainault, à Port-Salut, à Aquin et à Port-au-Prince.

V.- Les scandales liés au trafic de la drogue, avec au sans meurtres
Dans cette catégorie de crimes, je tiens à citer les cas suivants:

1. L'opération Tout moun jwenn au cours de laquelle 11 personnes auraient été tuées dans le triangle Aquin/Côtes-de-Fer/Miragoâne.

2. Les 450 Kilos de cocaïne de la route de Tabarre.

3. Le scandale « la manne ou operasyon tout moun jwenn #2 » à Grand-Goâve ou un maire adjoint de Fanmi Lavalas a trouvé la mort après les élections du 21 mai 2000.

4. Le scandale provoqué par la cargaison de drogue débarquée d'un avion à Léôgane occasionnant des heurts avec la population locale.

5. Autres heurts avec la population locale à Port-de-Paix où des Latino-Américains ont débarqué une forte cargaison de drogue occasionnant la mort d'un policier.

6. L'implication de certains commissaires de police dans la récupération de plusieurs cargaisons de drogue livrées dans le Nord du pays occasionnant une contestation au sein de la Police où l'inspecteur général Joseph Luc Eucher dut abandonner son poste pour ne pas nuire aux protégés du Président de la République.

La liste de ces cas et de ces catégories n'est pas exhaustive, elle se réfère non pas à des faits définitivement vécus mais à une situation actuelle et répétitive qui continue à menacer la population haïtienne dans toutes ses composantes et dans tous les coins du territoire.

Je vous conjure, Mesdames/Messieurs les Autorités Judiciaires, à considérer les commanditaires, auteurs et complices de tels actes comme des ennemis publics numéro 1 et de mettre, sans délai ni recours, l'action publique en mouvement contre ces individus pour les empêcher de nuire et de continuer à semer le deuil et la désolation.

Les plus connus sont:

1. René Garcia Préval

2. Jacques Edouard Alexis

3. Fred Joseph

4. Jean-Marie Chérestal

5. Camille Leblanc

6. Pierre Max Antoine

7. René Magloire

8. Jacques Dorcéan

9. Mondésir Beaubrun

10. Ronald Camille dit Ronald Cadavre

11. Jean-Bertand Aristide

12. Franco Camille dit Franco Cadavre

13. Dany Toussaint

14. Yvon Neptune

15. Jean-Marie Fourel Célestin

16. Pierre Denizé

17. Clifford Larose

18. Joseph Luc Eucher

19. Robert Manuel

20. Jean Auguste Brutus

21. Joseph Médard

22. Roldophe Joazil

23. Joachin Samedi

24. Anne Auguste dit So ann
25. Luckner Jean-Baptiste

26. Patrick Norzéus

27. Georges Simon

28. Jose Ulysse

29. René Civil

30. Yvon Massacre

31. Richard Salomon

32. Milien Rommage

33. Gladys Lauture

34. Leslie Voltaire

35. Théobal Pierre-Paul

36. Charles Suffra

37. Alfred Mikanord

38. Serge Calvin

39. Joseph Deras Simon

40. Yvon Feuille

41. Gérald Gilles

42. Lovensky Pierre-Antoine

43. Pierre-Paul Cotin

44. Paul Raymond

45. Mario Viaud

46. Jean Candio

47. Nahum Marcellus


Sont ajoutés à cette liste tous les anciens et actuels délégués de département, exécuteurs de cette politique de destruction des vies et des biens.

Mesdames/Messieurs les Autorités Judiciaires, j'ose espérer que l'enquête que vous entamerez, relèvera d'autres cas et d'autres criminels complices que la justice sanctionnera promptement. La pluralité des cas constatés, leur dispersion sur tout le territoire concerne l'ensemble des juridictions de la République. Je veux donc croire que vous établirez une active collaboration entre vos juridictions respectives et rechercherez, le cas échéant, le concours de la Police Internationale (INTERPOL) ou de toute autre structure d'investigation qui aurait déjà travaillé sur ces dossiers. Le peuple haïtien compte sur votre travail pour ne pas avoir à se référer à la justice internationale.

Avec mes remerciements renouvelés, je vous prie de recevoir, Mesdames/Messieurs les Autorités Judiciaires de mon pays, mes salutations patriotiques.

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Maurissaint Jean Irvelt Chéry

Sénateur de la République

P.S. : Une dénonciation formelle a été adressée à tous les Commissaires du Gouvernement des 15 Juridictions de la République.
______________________________________________________
 
"Nous savons pertinemment que le gouvernement de la honte et de l'incompetence que dirigent Alexandre et Latortue ne peut pas organiser des elections libres,  honnetes et democratique en Haiti. Mais, dans le cas ou la communaute internationale, avec la complicite de ces apatrides au pouvoir,  aurait selectionne le tortionnaire Rene Preval comme president, le palais national serait reduit en cendre."
 
James Alabre
 
Les assassinats survenus sous la présidence de René Préval sont au total au nombre de 1,431 répertoriés avec référence à l'appui, dont 554 identifiés. Aucun des cas n'a été solutionné à part le massacre de Carrefour Feuille.


ENGLISH LANGUAGE VERSION
 
                  
March 13, 1995, long before the above letter was written, Professor Yves A. Isidor issued a press release and granted interviews to U.S. news media immediately after he was informed that his name too figured on a famously known bloodthirsty, monstrous dictator Jean-Bertrand Aristide's list of death, meaning that his days were numbered. Below is a journalistic sample of the many publications that published Professor Isidor's written and verbal words.
                                     
                         
boston herald logo
2 area Haitians reported on 'hit list'
 
By JASON B. JOHNSON
                                          
Two local Haitian activists are on an alleged "hit list' of enemies of Haitian President Jean-Bertrand Aristide and have been targeted for harassment or possible assassination.

Aristide's critics Yves Isidor of "We Haitians United" and local radio host Charles Pean are reportedly on the 100-person list drafted two weeks ago, according to Isidor.

"(Sunday) someone called me and told me about it," said Isidor. " This is someone who has been part of the (Aristide) government for a long time."

"I'm appalled," said Raymond Joseph, publisher of the 70,000 circulation Haiti Observateur, based in New York. "All those who opposed Aristide one way or the other are being marked."

The charges, made on the same day the mayor of Haiti's capital city, Port-au-Prince, visited the Boston area, were strongly denounced by a local government representative.

"We are not in the business of killing people, shooting people, persecuting people for their beliefs," Haiti Consul General Jean V. Geneus said. "What advantage would the government get from putting out such a list."

Reprinted from The Boston Herald of Monday, March 14, 1995.  
                                
March 28, 1995, Mireille Durocher Bertin, whose name could also be found on the 'hit list,' fatal bullets were pumped into her body (related images) in broad daylight on a Port-au-Prince's street (Ruelle Chretien). The prominent attorney met a brutal end after she vowed to have venal dictator Aristide face the bar of justice (in French) for affixing his signature at the bottom of a document authorizing more than 23,000 U.S. troops to be dispatched to Haiti (a grave crime, according to the Haitian 1987 constitution (Article 21) to dislodge the Haitian military so he (the venomous tyrant of the same) name could ultimately return to the historically troubled Caribbean nation from exile in Washington, D.C. (he used to refer to it as the imperialist capital) and regain the office of the presidency he lost in what many justifiably referred to as a 'thereafter largely mismanaged democratic correction' or coup d'état. Below are two of the many articles published after the brutal killing.

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"History," once famously said Voltaire, "is a tableau of crimes." Sure, to paraphrase the great French thinker, Aristide's aggregate of past events, the chronological records of events of those who came before and after him are the the equal of the same.

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Politician Mourned In Haiti / Hundreds at funeral of slain junta backer

April 04, 1995|By Associated Press

Port-au-Prince -- More than 1,000 people lined up under a hot sun yesterday to view the coffin of Haitian political figure Mireille Durocher Bertin, who had been on a long "hit list" of government critics before she was shot dead last week.

President Jean-Bertrand Aristide, who has denied any government involvement in the killing, sent his justice minister to the crowded funeral in the hillside suburb of Petionville, where many wealthy Haitians live.

Bertin, 35, was among more than 100 people on a hit list discovered by the U.S. government days before the slaying. An expert in international law, she made many enemies with her outspoken support for those who ousted Aristide in a September 1991 coup.

Six people were arrested before her death on suspicion of plotting political killings. Diplomats said one of the suspects said he was hired by Interior Minister Mondesir Beaubrun, a conservative former army general whom the United States pressured Aristide to include in his cabinet.

The funeral at a Roman Catholic Church drew a crowd from across the political spectrum. Sweating in dark suits and dresses, they waited for hours in the heat to file past Bertin's open coffin. A white veil covered her face.

Many of the mourners spoke of an atmosphere of fear among Aristide's opponents. One of them, Patrick Brutus, said shots were fired outside his home Sunday night, soon after he received telephone death threats.

At a news conference, Prime Minister Smarck Michel said several of his ministers yesterday morning told him that they, too, had received death threats.

"We run the same risk as everybody -- I don't even know what sort of security I can give myself," Michel said.

U.S. officials notified the Aristide government after learning of the hit list. Haitian authorities said they warned Bertin and offered her security, but she rejected the offer.

Bertin's husband said his wife never told him of any government warning or offer of security. She repeatedly was warned by friends that she was in danger, he said.

Aristide has asked for FBI assistance in tracking down the killers and promised President Clinton when he was in Haiti last Friday that Bertin's killers will be brought to justice.

Some accuse Bertin's fellow coup supporters of killing her to discredit Aristide. The pro-Aristide newspaper Liberte editorialized, quoting a Haitian proverb: "All the thanks a dog can expect is a beating."

U.S. Suspicions Over Killing May Mar Clinton's Haiti Trip

By LARRY ROHTER
Published: March 31, 1995

PORT-AU-PRINCE, Haiti, March 30 — On the eve of a visit by President Clinton, relations between the United States and Haiti have suddenly become snarled in a dispute over whether Haiti's Interior Minister may have played a role in the killing this week of a leading opponent of President Jean-Bertrand Aristide.

American diplomatic and military officials said today that they told Mr. Aristide more than a week ago that informants had named his Interior Minister, Brig. Gen. Mondesir Beaubrun, as the mastermind of a plot to assassinate Mireille Durocher Bertin, a lawyer who supported the military dictatorship that overthrew Mr. Aristide in 1991.

Ms. Durocher Bertin was shot to death on Tuesday by three gunmen as she drove down a main street of the Haitian capital.

No definitive evidence linking General Beaubrun to a plot has been disclosed, and Haitian officials disagree sharply with the Americans about the credibility of their informants.

But Ms. Durocher Bertin's killing and the growing political dispute have eclipsed Mr. Clinton's visit, which was supposed to celebrate the American role in establishing a "safe and stable environment" that permitted Mr. Aristide's return last fall.

 During his 11-hour visit on Friday, Mr. Clinton is to take part in ceremonies formally transferring authority for the security of Haiti from what was until recently a force of 5,000 United States troops to a 6,900-member United Nations contingent.

American officials say the chain of events that led to their discovery of an assassination plot began on March 19, when American troops detained two Haitian brothers with criminal records here and in the United States.

The men, Eddy and Patrick Moise, were picked up on a tip supplied by a Haitian interpreter working for the American military here, officials said. The interpreter also identified General Beaubrun as the leader of the plot, they said.

American and Haitian officials differ sharply in describing the political loyalties and reliability of the Moise brothers.

American officials depicted them as leaders of an extreme left-wing group, the Militant United Front, who had received money from Libya and who served on Mr. Aristide's security staff during his first few months in office in 1991.

But Haitian officials and leaders of left-wing organizations that support Mr. Aristide described the Moise brothers as provocateurs who masqueraded as leftists while working for the Haitian military to discredit Mr. Aristide.

Copyright 2011 The New York Times Company.

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*This Special Report was prepared by Yves A. Isidor who is the executive editor of Wehaitians.com and teaches economics at the University of Massachusetts-Dartmouth.

 

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