J'ai lu ça sur le net :
"C'était la règle sous les Duvalier. L'argent sale des dominicains transporté aux bons soins de convoyeurs spéciaux, arrivait en avion privé.
Des valises bourrées de cash, étaient remises soit au représentant de l'épouse du président ou du président lui-même.
Dans son livre, "La Face cachée de Papa Doc", Jean Fleurival, qui fréquenta les milieux intimes du Palais National, a révélé que, Roger Lafontant, ami intime de Baby Doc, perdit en moins de trois mois son porte-feuille de Ministre de l'Interieur en 1971, parce qu'il détourna, ne faisant pas parvenir a son vrai destinaire, Simone Duvalier, une valise bourrée de dollars apportée par un émissaire dominicain.
Auparavant, c'est Luckner Cambronne celui qu'il remplança à la suite de combines politiciennes au poste, qui recevait le fameux colis destiné à la "première dame".
Evidemment, ces sommes étaient acheminées sur les comptes en Suisse de l'organisation fictive dénommée Fondation Simone O Duvalier que, Jean Claude Duvalier, après avoir flambé dans des dépenses somptueuses, la majorité des sommes volées en Haiti et surtout après avoir été mis sur le grabat par la France, est en train de récupérer en retournant en Haiti en Janvier 2011.
Ces sommes que versaient régulièrement les Dominicains, n'étaient autre que les pots-de-vins qu'ils s'étaient engagés à verser à "la gardienne de la Révolution" pour s'assurer que les quotas de "braceros" Haitiens ne devaient jamais manquer dans les immenses cannaies dominicaines.
L'actuel chancelier dominicain Carlos Morales Troncoso est familier de ce dossier, lui, l'ancien président du Conseil d'Etat du Sucre, conseiller et bras droit du défunt leader anti-Haitien, Joaquin Balaguer.
Parmi les perles de sa campagne électorale, le candidat Michel Martelly qui était interviewée par la même Journaliste Nuria Peria, en 2011 à la TV dominicaine, répondit sans nuance, qu'il partageait la vision de la France, des Etats-Unis et du Canada qui ont toujours suggéré, lors de sommets sur la crise Haitienne, voir la RD prendre en charge Haiti, un programme labélise d'unification des deux pays. http://www.youtube.com/watch?v=kvaU-4zZwis
Pressé de s'expliquer en Haiti, la campagne du boucantier Martelly s'arrangea pour étouffer l'affaire, la rangeant dans le répertoire d'une ènième bêtise d'un novice en politique.
Depuis environ une decennie, plusieurs influents politiciens dominicains ont toujours dénoncé dans les media de leur pays, les grandes puissances sus-mentionnées qui, apparemment, travaillent à cette fin.
Ensuite, Michel Martelly ne râta jamais l'occasion de rappeller que la situation d'Haiti était meilleure avant les 25 dernieres années. Or, en Haiti, quand on dit 25 dernières années, cela ramène aux temps du pouvoir hédoniste et epicurien duvallier-bennett, où le makoutisme était la norme, le terrorisme d'Etat était garanti par une armée dite nationale d'occupation, la liberté de communiquer et de pensée un luxe, les liaisons avec les résaux mafieux dominicains sur le dos des pauvres Haitiens était la règle.
En effet, depuis 1986, sous la pression des jeunes de l'époque, les opérations indignes d'embauchage sous bannière officielle des braceros Haitiens avaient cessé.
On croyait vivre un mauvais rêve, mais nous y voila.
-Une milice au bracelet rose, habillée en kaki vert olive ou tenue militaire (armes fournies par les Dominicains) court les rues,
-une présidence qui confond le pays avec sa propriété personnelle, sans devoir rendre compte à personne,
-un chef qui distribue faveur en plongeant ses mains dans la caisse publique en toute opacité, des taxes qui sont imposées arbitrairement et constitution de fonds sans mécanisme de contrôle sous pretexte de financement de programmes sociaux.
Bref, une politique qui se conjuque à la première personne d'un certain "Son Excellence", un titre demoniaque, désuet et surranné, vieilles séquelles des pouvoirs de types despotiques et surtout monarchiques.
Les dernières révélations sur les pots-de-vin versés dans les comptes personnels de Michel Martelly, ne sont pas démenties dans les règles et à la dimension du scandale créé des deux côtés de l'île.
La note du Palais National est très maladroite. Elle a tenté gauchement de faire passer Martelly pour une victime alors que la président "imposé" Haitien n'a pas été diffamé, mais simplement avili. Purement et simplement. Fait comme un rat.
Martelly est pris dans les pièges d'un vice qui a remplacé un autre que je ne veux pas nommer ici.
En fait d'amour de l'argent, l'homme est carrément gourmand. Les dépenses sompteuses lors de ses voyages à l'étranger, les dilapidations du Palais à l'occasion des fêtes de fin d'année, les grosses commandes de l'Etat, des cordons de bourses trop remplies que tiennent des membres de sa belle-famille, autant de pratiques qui alimentent les rumeurs sur la tendance grand-mangeur de la petite junte composée de Michel, sa femme Sophia et Laurent Lamothe.
Le grand bluff de Michel "Sweet Micky" Martelly et de sa clique a été d'avoir vendu le boucantier comme un candidat millionnaire, alors qu'en réalité, l'homme n'a été que le front man, la personne-façade d'une mafia qui a coulé l'argent de plus d'un dans les mauvais placements immobiliers aux Etats-Unis.
La crise du mortgage ayant mis en banqueroute économique l'homme et sa clique, ceux-ci ont vu une ouverture, la possibilité de se refaire une santé financière en assautant le pouvoir en Haiti.
En bons escroc, leur première mesure a été d'instituer, bien avant la prestation de serment du poulain de circonstance, Michel Martelly, la taxe illégale sur les appels téléphoniques et les transferts venant de la disapora, au nom du Fonds National d'Education, un programme qui était déjà en vigueur sous les gouvernements précédents.
Le tout est vérouillé par Global Voice, la compagnie de Laurent Lamothe dont Michel Martelly est un des trois actionnaires reconnus.
Le scandale qui a éclaté en Republique Dominicaine et qui a zébré l'île entière n'est qu'un début.
Des dosssiers mentionnant le nom de Michel Martelly comme le prête-nom d'individus douteux seront exposés sous peu sur le pavé.
Si Martelly conserve encore un brin de dignité, au lieu de brandir un communiqué, se dépeignant comme la victime d'un complot alors qu'il évite de contrer les preuves (numéro de compte à la UNIBANK, argent reçu alors qu'il est président d'Haiti) affichées publiquement contre lui, il doit dans les meilleurs délais DEMISSIONNER. "