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Affiché le 14 août 2003 |
Toute la nation est appelée |
Par Frandley Denis Julien |
Haïti représente un laboratoire où la société civile est en train dexpérimenter sa capacité de réinventer lEtat, dinventer la Nation et de redéfinir son propre rôle dans la communauté. Dans la mesure où lexpérience haïtienne réussit - et je nen doute pas nous servirons de modèle à beaucoup de pays en développement qui sinspireront de notre succès pour résoudre leurs problèmes. Nous devons poser la question haïtienne en profondeur, en nous méfiant du confort intellectuel pouvant nous pousser à adopter comme dhabitude des solutions superficielles qui ne nous accordent quun sursis avant de nous replonger dans une crise encore plus complexe. Il nous faut admettre que la crise nest pas que politique, elle est multiforme. Cest la crise dune société qui se cherche encore après 200 ans dindépendance et de tentatives dorganisation sociopolitique et économique. Face à un problème aussi aigu, toute approche de solution qui ne tienne pas compte de la globalité de la crise est condamnée à léchec. Est-ce pourquoi, à mon sens, la résolution irréversible de la crise actuelle passe par la réinvention de lEtat, linvention de la nation qui, selon les critères objectifs na jamais existé en Haïti, et la redéfinition du rôle de la société civile non-partisane dans ce nouveau contexte. Cest donc à ce triple défi que les organisations de la société civile doivent faire face, à un moment où tout est à faire ou à refaire dans le pays.
Réinventer lEtat
Il nest un secret pour personne que le système politique haïtien est foncièrement obsolète. Or, pour faire face aux défis sociaux, économiques, politiques, culturels et juridiques auxquels sont confrontés actuellement les peuples du monde entier, il nous faut un Etat moderne, ouvert et efficace. La société civile non-partisane, pour le moment, est bien placée pour créer les conditions démergence de ce nouvel Etat, tout en prenant garde de respecter lespace propre des partis politiques, qui doivent sy déployer comme cadres institutionnels, normaux et permanents, du politique. Pour réinventer lEtat, la société civile doit satteler, de façon efficace, à aider les partis politiques à réaliser leurs fonctions propres, à mettre en place les institutions et instruments légaux indispensables au bon fonctionnement de la démocratie, à mobiliser les énergies citoyennes dans la concrétisation d'un grand rêve national.
Les Partis Politiques
Aucun des partis fonctionnant actuellement dans le pays cest dur de le reconnaître ne fonctionne selon des structures démocratiques. Mais la responsabilité de cette situation nincombe pas uniquement aux dirigeants politiques. Il faudra faire lhistoire de la persécution constante dont ont été victimes, dans ce pays, les responsables de partis, la pauvreté, la prison, lexil et souvent la mort. La plupart des organisations politiques haïtiennes finissent par se grouper autour dun seul homme qui, à sa mort lègue le parti à ses enfants.
Dans de telles conditions, il devient très difficile de nourrir un rêve de démocratie avec des leaders politiques évoluant dans un environnement où la contradiction interne nexiste pas. La démocratie étant le résultat dun processus, il est illusoire de croire que nos dirigeants politiques, une fois élus à des postes dimportance, pourront se défaire du culte de la personnalité constituant leur quotidien au sein des partis, pour créer un environnement pleinement démocratique. Il faut donc que la classe politique fasse peau neuve grâce à un pilotage de lEtat et de la Société Civile qui devra couvrir plusieurs aspects.
Le Financement des Partis.
Nous naurons jamais des partis politiques modernes tant que lEtat et le secteur privé ne se seront décidés à investir dans lencadrement de ces structures. A partir de ce moment, on pourra orienter les partis vers ladoption de structures modernes, efficaces et démocratiques. Cela permettra aussi de dégager un peu le plancher, car en deçà dun certain score aux élections, les partis en question ne recevront aucun financement et devront, soit se restructurer, soit se dissoudre, puisquils accuseront un désavantage comparatif par rapport à leurs homologues financés.
Le Débat
Si de nos jours nous assistons, sur la scène politique nationale, à des attaques personnelles, cest parce que le système politique est marqué par le culte de la personnalité, et que labsence de toute compétition idéologique oblige les hommes politiques à sen prendre lun a lautre allègrement. Ces échanges de politesses ne disparaîtront quà la faveur dun changement profond de notre culture politique qui devra passer du culte de la personnalité à la confrontation des idées. La société Civile dont la presse doit porter les partis politiques à définir des plates-formes politiques claires. De cette manière, lélectorat cessera de se faire emballer par la personnalité apparente des individus, pour demander à être convaincu par des idées au service dune vision globale de la société.
La Moralisation de lespace politique.
Avec le régime lavalas nous avons atteint le comble de limmoralité et de lirresponsabilité, avec notamment un Président quon veut faire passer pour un mineur dont il faut blâmer les tuteurs composant son entourage ces tuteurs à leur tour, se retranchent derrière le mot galvaudé de pour justifier leurs errements. Pour moraliser lespace politique haïtien, il faut y introduire la notion de responsabilité ( Accountability ). Les hommes dEtat et fonctionnaires publics doivent répondre des actes posés pendant lexercice de leur fonction devant les institutions placées à cet effet, et devant la société civile. Les différentes organisations travaillant jusque dans les sections communales ou même dans les quartiers, doivent pouvoir orienter le choix des électeurs par lévaluation du travail des élus en fonction de critères objectifs. La moralisation de lespace politique permettra aussi aux techniciens, aux entrepreneurs et aux cadres supérieurs de sinvestir dans la gestion de la chose publique; car de nos jours, larène politique ressemble à une jungle où la raison du plus fort est toujours la meilleure. En aval, cela redonnera confiance aux citoyens dans les partis politiques. Nous devons concentrer nos énergies vers laccomplissement de cette réhabilitation des partis dans lesprit collectif, parce quil est certaines valeurs comme la discipline, le civisme, le patriotisme, quil est plus facile de promouvoir à lintérieur dun parti politique que nulle part ailleurs.
Les Institutions et Instruments légaux.
Il est inconcevable et inacceptable quune société qui sest dotée dinstruments devant prévenir, et le cas échéant, résoudre les crises, patauge depuis le 21 mai 2000 dans une impasse aussi ridicule que celle qui est en train de nous asphyxier à tous les échelons de la vie nationale. Cest que le système ne fonctionne plus. Il faut donc le repenser complètement, au niveau des institutions et instruments légaux devant servir de cadre à lexercice du pouvoir politique.
Les Instruments légaux
En dépit du fait que la Constitution de 1987 a consacré un pouvoir législatif fort par rapport à lExécutif celui-là peut renvoyer le gouvernement, alors que linverse nest pas possible, contrairement à la France par exemple- Monsieur Aristide est arrivé à vassaliser le Parlement dont les membres qui auraient dû être honorables, rivalisent dobéissance comme des moutons de Panurge. La Police Nationale, le système judiciaire, la Cour des Comptes, le Conseil Electoral, toutes ces institutions sont au service dun seul homme qui fait planer sur leur tête lombre toujours menaçante de son leadership machiavélique. Comment cela a-t-il pu arriver? La réponse est simple: le système ne marche pas. Il nous faudra donc refondre la Constitution et les lois connexes en fonction de lexpérience actuelle, de manière à en finir une fois pour toutes avec de telles situations.
Les Institutions La Présidence et le Gouvernement
Le gouvernement doit enfin comprendre que son rôle est de créer un climat propice à lintervention fructueuse des acteurs non-étatiques dans tous les domaines, et à fournir les infrastructures de base. Il viendra un temps où nous naurons plus un Président qui passe son temps à inaugurer des places publiques çà et là, tout en faisant semblant de nous gouverner. La Présidence et la gouvernance sont à repenser les notions de responsabilité, de transparence, douverture et de participation doivent cesser de servir de parure à la phraséologie creuse de nos démagogues de service.
Les Institutions de Contrôle
Sous ce titre, je désigne notamment le Parlement, la Cour des Comptes, et le Système Judiciaire dans une certaine mesure. Tant que ces institutions, même avec la meilleure volonté qui soit, ne seront indépendantes financièrement, elles ne pourront jamais être efficaces. Il revient à la société civile de lutter en vue dimposer cette indépendance aux gouvernements successifs. Dautre part, lidée de lintroduction dans le système politique haïtien dun Conseil constitutionnel me parait géniale. Mais il faut que dès sa conception, nous identifiions les difficultés auxquelles il aura à faire face. Car il ne nous faut pas tellement Plus dinstitutions, mais de meilleures. Le Conseil Constitutionnel pourrait, à mon sens, avoir un droit de sanction des résultats publiés par le Conseil Electoral. Car le Conseil Electoral dont les actions ont des incidences considérables, tangibles et immédiates sur lavenir de la Nation, se dresse dans le paysage politique comme un Etat dans lEtat, avec des décisions Pratiquement sans appel. Cette institution est devenue la source de nos malheurs actuels.
Réinventer la Nation
La Nation haïtienne na jamais existé au sens propre du terme ; le 18 mai 1803 au Congrès de lArcahaie, les esclaves sétaient réunis pour définir le cadre de lUnion qui allait déboucher sur la bataille de lindépendance. Le Congrès de lArcahaie a porté ses fruits. Mais malheureusement, nos ancêtres nont pas cru nécessaire de se rasseoir entre-eux, une fois lindépendance acquise, pour esquisser larchitecture de la nouvelle société dont les différents secteurs avaient encore en dépit de lunion scellée pour accéder à lindépendance des différends énormes à vider entre-eux. De ce fait, la gestion de lépopée de 1804 souffre dun sérieux déficit: la pensée. En effet, tout au cours de notre histoire - et aujourdhui encore, nous nous sommes amusés à penser pouvoir réaliser des révolutions sans lintervention de la pensée conceptuelle. Ce qui fait que beaucoup des moments forts de notre histoire que nous considérons comme des révolutions ne sont en fait que des insurrections. Il est malheureux de constater aujourdhui que certains traits fortement caractéristiques de lordre colonial persistent encore 200 ans plus tard; ce sont notamment la croyance dans la supériorité du blanc et la déification des ministres religieux. Mais la survivance la plus scandaleuse du colonialisme demeure le phénomène des restavèk. Cest à croire que nous navons fait 1804 que pour devenir nous-mêmes propriétaires desclaves. Selon JOSEPH Ernest-Renan, la Nation suppose un vouloir vivre ensemble partagé par toutes les couches de la population. Ce vouloir vivre ensemble na jamais existé, puisquil suppose la soumission des intérêts particuliers aux intérêts collectifs. Or, notre histoire est jalonnée de guerres civiles, de coups dEtat insensés, de trahisons des idéaux de progrès et de liberté, sans parler des violences, destructions massacres . Cela nous ramène à la question du contrat social que prône depuis sa fondation le 26 décembre 2002, le Groupe des 184. Il existe beaucoup dapproches de définition du contrat social. Pour moi, dans le contexte haïtien actuel, le Contrat social doit être le partage par tous les secteurs de la vie nationale dun rêve, et la détermination du rôle de chacun dans la concrétisation volontaire de ce rêve. Et le contrat social doit permettre à chaque citoyen de nourrir son petit rêve démancipation à travers le grand rêve national unanimement partagé. En dautres termes, le contrat social, cest le reconnaissance de lexistence de chacun des secteurs de la vie nationale, et la création dun espace où tous ces secteurs sengagent à uvrer ensemble dans le sens de laccomplissement dun idéal de bien-être au profit de tous, dans le respect de léquilibre des droits et des devoirs. Il se développe actuellement une tendance dangereuse voulant faire du contrat social un programme politique. Ce serait la meilleure façon de gâcher une opportunité unique. Le Contrat Social doit planer au-dessus de toutes les contingences, puisquil doit être à la base des contingences, cest-à-dire, des programmes et plates-formes des partis politiques et organisations de la société civile. La promotion du Contrat Social je ne dis pas nouveau contrat social car Dieu seul sait si nous en avons jamais eu un par le Groupe des 184 qui réunit une belle fourchette de lélite haïtienne, est symptomatique de la reconnaissance par les élites économique, intellectuelle, sociale, de leur échec à travers lhistoire du pays. En effet, tout au cours de notre histoire de Peuple, les élites ont été incapables de planer au-dessus de leurs intérêts immédiats, pour investir et sinvestir dans la poursuite dun idéal commun. Aujourdhui, les élites haïtiennes sont conscientes de leur échec réversible, et du fait que le bien-être de chacun dépend de celui de tous. Elles ont enfin réalisé quil est inconcevable que notre société soit à ce point asymétrique. Car à la réflexion, on se rend compte que dans une société, plus les plus faibles sont bien traités, mieux cest pour les plus forts. Cest ainsi que lélite économique haïtienne a fini par réaliser que la paupérisation accélérée des classes défavorisées menace son enrichissement dans le temps, puisque celles-ci, à un certain moment, ne pourront plus acheter les biens et services de celle-là qui sera condamnée à produire des biens et services de qualité inférieure, à réduire ses coûts de production ou à fermer boutique tout simplement. Comme disait Henry Ford, Les premiers qui doivent être capables dacheter mes voitures, doivent être mes ouvriers. Dans la même veine, lélite intellectuelle doit comprendre maintenant quil nest pas dans son intérêt que le savoir soit lapanage dun groupuscule; car les producteurs duvres intellectuelles, à cause du taux élevé danalphabétisme quaccuse le pays, narrivent à faire partager leurs idées que par un pourcentage infime de la population, ce qui engendre un sérieux manque à gagner au niveau économique et au niveau de la transmission des idées. En dautres termes, les intérêts particuliers des secteurs, loin dêtre mutuellement exclusifs, sont curieusement interdépendants; cest la base du contrat social. Le Contrat Social, à mon humble avis, est indissociable dune vision commune de lavenir, et dun ensemble de valeurs nationalement partagées. Nous devrons déterminer les valeurs sur lesquelles reposera la nouvelle société, et, à partir de ces valeurs, nous fixer des objectifs à atteindre sur le moyen et le long termes, ce qui nous changera de notre myopie caractéristique en matière de planification, de cette improvisation permanente qui transforme la vie publique quotidienne en un cirque. Le Contrat Social, une fois conclu, servira de base à la définition des programmes, et plates-formes des partis politiques. Ceux-ci devront sinspirer de lesprit du Contrat Social sous peine dêtre grondés par le corps social pour vendre leurs projets à la population. La différence se fera au niveau des stratégies à mettre en place pour concrétiser ce rêve commun que la société se sera fixée. Dautre part, vu la portée du Contrat Social, il serait souhaitable que la population ait loccasion dy adhérer à travers un événement fédérateur de toutes les couches sociales. Dans cette optique, et compte tenu du caractère foncièrement passéiste, illégitime, dictatorial et exclusif du régime en place, la tenue dune convention nationale de la société civile semble tout indiquée pour sceller ce pacte historique et révolutionnaire.
Réinventer le Rôle de la Société Civile
Quand on parle de société civile aujourdhui ce nétait pas toujours le cas on voit lensemble des citoyens réunis par une multitudes dorganisations en fonction de leurs intérêts et/ou leurs motivations. Il existe tout un courant didées dans le monde depuis le tout début des années 90, qui prône à raison un nouveau type de leadership des organisations de la société civile. La société Civile haïtienne, au regard de la conjoncture socioéconomique et politique, est appelée à jouer un rôle de plus en plus décisif dans la construction de la nouvelle société dont nous rêvons tous. Pour cela elle doit constamment se renforcer tout en redéfinissant son rôle dans la reconstruction nationale. Le renforcement du rôle de la société civile comporte plusieurs aspects, et devra se faire en fonction du nouveau leadership quelle devra assumer dans la communauté, à travers les différentes organisations la composant. Mais dabord, quel est ce nouveau type de leadership? Aujourdhui, la plupart des organisations de la société civile haïtienne pensent que la création des conditions nécessaires au développement est lapanage de lEtat pris stricto sensu, et quelles doivent se confiner dans le rôle de groupes de pression. Cette conception de la société civile ne tient plus. La théorie du nouveau pluralisme développée par Peter DRUCKER, fait des organisations de la société civile des décideurs socio-économiques et politiques à part entière, sous réserve des compétences que le politique ne peut aucunement partager. La théorie de DRUCKER rejoint le plaidoyer orchestré en Haïti depuis environ cinq ans, en vue de lémergence dune citoyenneté responsable qui doit se manifester à travers un secteur privé, des dirigeants politiques, des décideurs sociaux, tous citoyens concernés et compétents. Sur la base de cette vision des choses, toutes les structures organisées du pays doivent changer.
Le Secteur Privé
Les femmes et hommes daffaires devront, à côté des objectifs visant à faire fructifier leurs capitaux, affecter aussi leur leadership, leurs aptitudes et leurs ressources à la poursuite du bien commun, selon la notion du « leadership beyond the walls », ou encore selon la formule du Président américain Woodrow Wilson des leaders au service de la nation. Ils devront donc assumer des responsabilités communautaires, au-delà des murs de leurs entreprises.
Le Gouvernement
( Pas celui qui est actuellement au pouvoir ) Le gouvernement aussi, doit financer les organisations communautaires dans le dessein de leur permettre de concrétiser leurs objectifs sociaux. Car les gouvernements successifs doivent reconnaître leurs limites dans la résolution des problèmes tellement divers de la communauté. Cest pourquoi, il est de bon ton dencourager les citoyens à sassocier, à consolider leur leadership par lefficacité qui découlera du développement par les associations, de connaissances techniques dans des domaines spécifiques.
Le Secteur Quaternaire
Le secteur associatif constitue, dans beaucoup de pays, lun des principaux moteurs du développement intégral de lHomme. En Haïti, nous avons beaucoup à tirer du renforcement de ce secteur, dans la mesure où cela implique:
La Solidarité
Le mouvement associatif se fonde sur la solidarité entre les citoyens. De nos jours, un Allemand sur trois investit entre trois à cinq heures dans des activités relevant de ce secteur: aide aux orphelins, assistance aux handicapés, protection de lenvironnement etc.
Le Volontariat
Si lon tient compte du fait que tous les domaines de la vie nationale relèvent de lurgence, il convient de constater que le pays ne pourra jamais disposer dassez de ressources pour résoudre tous ses problèmes. Il nous faudra penser à linstitutionnalisation du service civique pour offrir un cadre aux citoyens désireux de participer à la reconstruction nationale, chacun dans son domaine de spécialisation et / ou de motivation. Le reboisement, lalphabétisation, entre autres, lapport généreux des citoyens.
Le Renforcement des Ressources Humaines
Le recours aux pratiques sus-citées permettra de renforcer les ressources humaines à travers le pays. Car dans le cadre du nouveau Pluralisme, on assiste de plus en plus à la conclusion de partenariats entre des organisations issues de champs de compétence différents en vue de résoudre des problèmes communautaires spécifiques. Cela entraînera des interactions et des échanges entre ces organisations qui apprendront à connaître les valeurs des autres, et réciproquement, et à les accepter dans un élan dintégration nationale et dharmonie sociale.
Je minspire, pour terminer, de lesprit du livre de Daniel Gérard ROUZIER Le Pouvoir des Idées Le seul leadership pouvant nous sortir de la crise bi-séculaire est la reconnaissance et ladhésion critique au pouvoir des idées.
Frandley Denis JULIEN
13 août 2003
Daniel-Gérard, Le pouvoir des idées, Daniel-Gérard Rouzier, Octobre 2002.
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