LE BICENTENTENAIRE DE NOTRE BICOLORE CELEBRE DANS L'INDIFFERENCE GENERALE AVEC DES SLOGANS AVENTURISTES DU POUVOIR LAVALAS

Port-au-Prince le 19 mai 2003

La journée du 18 mai 2003, date du bicentenaire de la création de notre bicolore a donné lieu à deux grands tableaux : d'un coté l'indifférence générale de la population et de l'autre le déploiement des slogans aventuristes d'un pouvoir lavalas aux abois.

1. Les Haitiens n'ont pas eu le coeur à la fete. Cet anniversaire qui aurait du réunir huit millions de citoyens dans l'allégresse, la fierté et la gloire s'est déroulé dans une ambiance de tristesse, de peur et de désespoir. Ce n'était pas la fete de l'union qui fait la force mais le rappel de la division et de la faiblesse d'une nation en détresse. Le pouvoir a eu recours au ramassage des écoliers pour le traditionnel défilé devant le Palais National ou à l'Arcahaie mais la colère bouillonnait dans les familles et chez des élèves entrainés de force devant des dirigeants jugés indignes.

2. Le second tableau qui a dominé la journée du 18 mai 2003 est celui des slogans aventuristes adressés à la France autour de la " restitution, réparation". Il s'agit d'un opium, d'une drogue injectée à l'esprit des misérables pour les empecher de juger, d'évaluer douze années d'échecs d'une gestion catastrophique. Cousue d'erreurs historiques, de maladresse diplomatique et de grossièreté politique, la manoeuvre lavalassienne expose le pays au ridicule et détruit du meme coup les chances d'une prise en charge par la France de la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité.

La journée du 18 mai 2003 a vu défiler les Haitiens de Boston, de New York mais elle a aussi rappelé à plus d'un que les grands mangeurs du régime ne tiennent qu'à noyer les naifs dans de folles et fausses illusions, qu'à récolter les applaudissements des "cocorates", des raras et des chimères manipulables d'un pays arriéré.

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