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Editorial
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Affiché le mercredi 1 juillet 2009
                                   
LETTRE

Journaliste Jean Hubert Laforest

Delmas 95, Impasse Sambourg
Route des Freres
Petion Ville, Haiti WI
                                      
Lundi 15 Juin 2009
    
Ban Ki-Moon
Secrétaire General Des Nations Unies
Bureaux Des Nations Unies
Two United Nations Plaza, 27th Floor
New York, NY 10017
                              
Monsieur le Secrétaire général:

 Je vous adresse cette lettre pour prendre le contre-pied de votre récente déclaration faite sur Haïti au sujet de la nomination de l’ex président des Etats Unis d’Amérique, Mr. Bill Clinton comme émissaire des Nations Unies pour Haïti où vous avez mentionné Haïti comme le pays le plus pauvre de l’hémisphère.

Je comprends, certes que mon pays traverse un moment politique crucial depuis tant tôt vingt-cinq ans. Les responsables politiques et les diplomates qui se prononcent sur notre cas omettent toujours de cerner à bon escient la crise haïtienne avec ces principaux éléments dont les kidnappings, l’insécurité, les viols, les crimes et J’en passe sans reconnaître que les pays qui se disent amis d’Haïti jouent tristement leur partition dans un regrettable processus de destruction de la première république moire.

Comme vous le savez Mr. Le secrétaire général les voisins de l’extérieur n’offrent presqu’aucune chance à ce pays déjà en proie aux bouleversements politiques pour au moins lui permettre de sortir des ânières du sous-développement.

Entre temps, les complices nationaux et internationaux n’ont jamais cessé de garder le silence dans ce qui se passe au pays, en permettant aux gouvernements irresponsables se succéder sans arrêt.

Aujourd’hui pire encore en présence même de la MINUSTHA, l’anomalie persiste avec son lot de kidnapping, de vole et tout ce qui en découle. La bizarre anecdote s’impose  Mr. Le Secrétaire Général que nous sommes malheureusement impuissant à observer qu’à chaque fin du mandat de la MINUSTHA, l’insécurité redouble hélas!

Nous notons Mr. Le secrétaire Général à l’occasion de la nomination de Mr. Bill Clinton comme émissaire spécial des Nations Unis en Haïti qu’en 1994, l’ancien président était dévoué au retour du président Jean Bertrand Aristide en Haïti. Pour se faire, il envoya une troupe de vingt-deux mille soldats sur le territoire haïtien, mais, rien n’a changé en dépit des centaines de millions dollars dépensés jusqu’ici inutilement.

L’institution Nationale la mieux organisée a vu sa destitution sous cette intervention étrangère qui envoya 7,000.00 hommes en chômage. Nous reconnaissons Mr. Le secrétaire cette institution était remplie de gens mal intentionnés, mais facilement identifiables par des instances haïtiennes et internationale. Face à la destruction de l’armé d’Haïti De nombreux observateurs sont unanimes à questionner le vrai objectif des instances internationales et des pays voisins qui avaient contribué à cette cruciale soustraction.

En ce qui concerne Bill Clinton Mr. Le secrétaire nous doutons fort que l’ancien président des USA qui n’avait pas réussi pendant qu’il était l’home le plus puissant du monde et avait sous son règne le dossier d’Haïti bien en main, peut en fin apporter aujourd’hui une solution aux problèmes d’Haïti. Si le chiffre ne me fait pas défaut six cent millions dollars sont dépensés chaque année pour maintenir la MINUSTAH en Haïti. Mr. Le secrétaire General Haïti est un pays agricole de 9 million habitants qui pouvait facilement s’enrichir avec un montant même inferieur aux six cent cinquante millions dollars que coute la MINUSTAH par année.

Si en tant que membre à part entière du concert des nations avec nos respects et notre indépendance, de vrais moyens nous étaient offerts à remettre le pays sur les railles du développement nous serions capable de nous promouvoir les ressources nécessaires et ressaisir la route vers le développement intégral.

Nous reconnaissons que d’autres pays amis ont aussi leurs problèmes à gérer. Certain de leur maux se révèlent souvent plus compliqués que les nôtres. Parmi eux l’Ouganda, le Bangladesh, la Somalie et J’en passe. Croyez-moi Mr. Le secrétaire général les problèmes d’Haïti ne sont pas aussi difficiles à résoudre. Même quand aucun pays ne peut prétendre pouvoir se faire une stabilité économique au milieu des bouleversements politiques chroniques. Comment comprenez-vous Mr. Le secrétaire général que des bailleurs de fond puissent exposer leurs ressources dans un pays en proie à l’insécurité?

Etant donné que les haïtiens authentiques entendent participer à toute campagne de développement de leur coin de terre, Je vous propose Mr. Le secrétaire général, si vous voulez aider à résoudre les problèmes de la société haïtienne, d’encourager la remise sur pied des Forces Armées d’Haïti d’un nombre de 10,000 (dix mile hommes) équipés, bien entrainés, et cinq mile policiers pour permettre de combattre les actes de banditisme qui continuent à terroriser notre société.

Une telle disposition de redressement de notre société n’ira pas sans un ressaisissement de la question Haïtienne qui exige une campagne de motivation civique pour changer la mentalité de nos frères et rétablir à tous les niveaux une confiance nationale nécessaire au développement intégral de la nation Haïtienne. Un tel climat ne pourra que faciliter une relance d’investissements locaux et étrangers au profit de la production haïtienne dont notre agriculture et tout ce pouvant nous véhiculer sur la route du modernisme.

Le rétablissement de ces forces institutionnelles Mr. Le secrétaire général remettra le pays sur ses railles et permettra aux instances internationales dont l’organisation que vous dirigez de regagner la confiance de l’Haïtien tant épuisé et découragé par les tours et détours qui depuis de nombreuses décennies n’ont rien apporté. Le citoyen Haïtien Mr. Le secrétaire entend gérer sa foi dans la justice pour tous, son respect pour la constitution de son pays.

Nous sollicitons que les études de nos problèmes soient confiées à des spécialistes qui observent étroitement la marche des choses, des témoins doués du nom, des gens clairement sensibilisés par les multiples crises que nous avons connues.

Ces dispositions contribueront à éduquer nos citoyens sur les raisons fondamentales de leur choix et les motiveront à identifier la complexité de notre situation, la diversité des ressources disponibles et nous permettra de cerner la délicatesse de nos problèmes.

Nous reconnaissons Mr. Le Secrétaire General que vous êtes surement très préoccupés par les multiples crises de la société mondiale considérant les taches qui vous incombent en tant que dirigeant de la plus grande organisation internationale, mais nous prenons aussi en compte qu’Haïti en tant que nation indépendante et membre à part entière de l’organisation des Nations Unies mérite d’être prise en considération en vêtue de la charte fondamentale de cette organisation qui reconnait les droits internationaux de tous les pays sans distinction d’importance territoriale ou de valeurs économiques.

Une nouvelle approche de l’organisation des Nations Unies sur Haïti devra être motivée de nous soustraire de toute politique de « deux proies deux mesures » qui semble caractériser les approches des dirigeants internationaux appelés à étudier ou décider du cas d’Haïti.

Nous craignons Mr. Le Secrétaire General que des intolérances diplomatiques bouffies de contradictions et puisées de certaines approches distinctes viennent s’opposer aux réalités Haïtiennes en s’attaquant à notre indépendance si chère à notre destin en tant que NATION.

J’espère Mr. Le secrétaire général que vous comprendrez nos appréhensions exprimées par nos désirs de demeurer une nation indépendante et en quête de développement intégral.

Je vous remercie Mr le Secrétaire General tout en espérant observer de nouvelles approches dans la politique des Nations Unies dans les affaires Haïtiennes.

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Jean Hubert Laforest, Journaliste Haïtien

Et témoin de la plus longue transition démocratique en Haïti

jeanhlaforest@yahoo.com

617 429-4401

509 793-2445

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