French Forum - Lettres, notes de presse, etc. du mois de janvier 2004
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Affichées le mercredi 28 janvier 2004
                
Qui est Jean Gerard Dubreuil pour oser parler d'interdiction des manifestations de l'opposition
                               
Par le Groupe 184
                  
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Jean Gerard Dubreuil (File Photo)

Qui est Jean Gerard Dubreuil pour oser parler d'interdiction des manifestations de l'opposition. Dans l'Haiti de lavalas on aura tout vu.

Qui est Jean Gerard Dubreuil?

Citoyen americain ne le 13 mai 1947 et detenteur du passeport americain # Z7147263

A noter que ce passeport a ete delivre par l'ambassade americaine en Haiti.

Jean Gerard Dubreuil est retourne en Haiti dimanche 25 janvier 2004 accompagne du "premier ministre" Yvon Neptune qui avait fait un voyage eclair a New York de 72 heures. Mr Neptune a laisse Haiti le vendredi 23 janvier sur la pointe des pieds.

On a du remarquer l'absence, dimanche dernier, de Neptune a l'aeroport de Port-au-Prince pour recevoir son homologue Perry Christie. Quel business Neptune etait-il venu regler a New York le week-end passe?

Seul Aristide, pour rester consequent envers lui-meme, pouvait choisir un etranger en la personne de Jean Gerard Dubreuil pour etre Secretaire d'Etat charge de la Securite. Il n'est pas a sa premiere experience, vous vous souvenez certes de Patrick Elie, citoyen canadien, qui avait aussi occupe cette fonction. Rappelez-vous que la securite rapprochee d'Aristide est composee uniquement d'etrangers.

Aux propos d'interdiction des manifestations de Jean Gerard Dubreuil, repondez: YANKEE GO HOME

Insistez aupres de l'ambassade americaine pour qu'elle rappelle son compatriote Dubreuil a l'ordre.

                     
Affichée le mercredi 21 janvier 2004
           
Présentation
La position de la Convergence Démocratique

Présentation de la situation politique en Haití

Réunion des chefs d’Etat du CARICOM

(Nassau, Bahamas, 21-22 janvier 2004)

Par la Convergence Démocratique

La grave situation politique que connaît aujourd'hui Haïti est la conséquence de facteurs tels que:

L’effondrement du mythe Aristide, un prêtre populiste qui en 1990, dans le contexte d’effervescence populaire postérieur à la chute de la dictature de Duvalier (1986) avait surgi comme un leader charismatique jouissant d’une très grande popularité, laquelle s’est érodée sous l’effet de sa mauvaise gouvernance et celle de son successeur désigné, René Préval (1995-2000), au point que le secteur lavalas a du recourir en l’an 2000 à des élections frauduleuses (législatives et présidentielles).

Le rejet par la majorité de la population de ses élections frauduleuses de l’an 2000 qui ont mis en question la légitimité même du président Aristide bénéficiaire de ces élections illégitimes par lesquelles il monopolisait pour lavalas 100% du pouvoir législatif et des municipalités. Une opposition de plus en plus large, représen-tée par la Convergence Démocratique, réclamant l’annulation de ses élections, a commencé à mobiliser le peuple portant l’Organisation des Etats Américains à jouer un rôle de médiateur. Durant 3 ans, M. Aristide, par des ruses de toute sorte, à refusé de négocier en même temps qu’il renforçait son control sur l’Etat contrôlant ou détruisant, par la terreur, la corruption, les institutions, vassalisant totalement le Parlement, exerçant la main mise sur l’appareil judiciaire et la Police Nationale.

Le renforcement de l’opposition politique avec la participation militante de nom-breux secteurs de la société civile et de la population de plus en plus exaspérés face à un pouvoir corrompu affichant des rapports étroits avec la maffia et dont la mauvaise gouvernance se manifeste dans tous les domaines, qui utilise le menson-ge systématique et montre une hostilité ouverte vis-à-vis de la presse.

La volonté de M. Jean Bertrand Aristide d’imposer son pouvoir absolu sur la nation l’a porté, en lieu et place du dialogue, de la négociation et du compromis, à accentuer sa politique de violence au mépris des requis de la Constitution et des lois et des exigences de la population ainsi que de l’environnement international en faveur des droits humains et des libertés publiques.

Les traits antidémocratiques et la projection totalitaire de son pouvoir personnel se définissent ainsi:

La perversion systématique des institutions et des attributs de la démocratie pour renforcer le pouvoir absolu:

Vassalisation des Pouvoirs législatif et judiciaire;

Mainmise sur la police, introduction dans son sein d’inconditionnels en dehors des règlements et formation de police parallèle;

Utilisation de l’appareil d’Etat à des fins partisanes;

Tentative répétée de vassalisation de l’Université;

Mainmise sur les médias d’Etat et des chaînes de télévision et de radios privés.

Violation illimitée et multiforme des droits humains:

Persécution de journalistes et violence contre les médias indépendants;

Utilisation de gangs armés et de cagoulards dans des opérations de répression ;

Utilisation de l’appareil judiciaire à des fins politiques et non-respect des décisions de justice;

Assassinats et persécutions de journalistes, d’activistes politiques et de militants des droits humains;

Non-respect et violations, à caractère brutal, des droits de réunion et de manifesta-tion;

Arrestation arbitraire et maintien illégal en prison de dirigeants politiques, de person-nalités de la société civile ou de simples militants.

L’impunité comme règle de fonctionnement du système va de paire avec le déni de la Constitution et des lois dans la répression, et la violence dans un schéma d’action anarchique pire que celui de nombreux régimes totalitaires qui fondent leur action sur la loi qu’ils ont eux-mêmes crée, comme ce fut le cas de l’apartheid.

Refus de toute négociation :

Dans une attitude d’imposition, nuancée par le mensonge, la ruse, le faire semblant, M. Jean Bertrand Aristide s’est appliqué à imposer son entreprise de pouvoir absolu. Cette attitude a culminé par son refus de toute négociation avec l’opposition politi-que. Celle-ci réclamait depuis l’année 2000 la révision des élections frauduleuses législatives et présidentielles, la cessation des actes arbitraires et de la violence contre l’exercice des droits civils et des droits humains, ainsi que des conditions pour la réa-lisation de véritables élections.

Le gouvernement haïtien a manifesté une constante indifférence, voire du mépris, vis à vis des résolutions 806 et 822 de l’OEA ainsi que des recommandations de diverses instances internationales – l’Union Européenne, la CARICOM, des institutions financières telles que la Banque Interaméricaine de Développement.

Croissante perte de crédibilité et de popularité :

Total perte de crédibilité de Jean Bertrand Aristide en termes de non-respect de ses promesses et engagements, de discours politiques de plus en plus vides et répétitifs, de ses incitations à la violence, de ses références à la négritude, de ses tentatives de s’identifier avec les héros de l’indépendance et de confondre ses ambitions de pouvoir et de fortune personnelle avec un quelconque rôle historique.

Isolement de son pouvoir au plan national, avec le questionnement de sa gestion économique et sa démagogie par les classes moyennes, et les secteurs économiques qui l’avaient jusqu’ici appuyé.

Démystification de plus en plus marquée au niveau international, de la part des gou-vernements, des institutions et de l’opinion publique, informés de la nature de son pouvoir, de sa gestion catastrophique, de la corruption, et de la situation de non-loi et de chaos qu’il a engendré.

Participation croissante des organisations de la société civile à la protestation et à la revendication en faveur des droits et libertés.

Exaspération de la répression qui prend un caractère de plus en plus cynique et incon-trôlé, atteignant non seulement les opposants et les dissidents mais aussi les secteurs les plus divers de la population, victimes de l’anarchie, du nihilisme, d’hommes ar-més dans un contexte identifié avec les temps les plus durs de la dictature de François Duvalier

Utilisation systématique de la violence:

En même temps, le chef du pouvoir lavalas a crée un climat de suspicion, de méfiance et de haine dans ses relations avec la communauté internationale, soit par des discours ou déclarations pseudo nationalistes, soit par des prises de position soi-disant antiracistes ou anti-impérialistes. Cette attitude, propre d’un double jeu contraste avec le recours à des mercenaires étrangers pour assurer sa sécurité personnelle permanente ou des manipula-tions au plan international pour s’assurer une sorte de protection, de bouclier vis-à-vis de l’opposition interne accusée d’exercer la violence, alors que la seule violence qui marque le processus politique haïtien est celle qui émane du pouvoir Lavalas et des forces locales crées par elles.

Ainsi, le 17 décembre 2001, des hommes du pouvoir, encadrés par la Police National, incendièrent les locaux des principaux partis politiques et les résidences de leurs diri-geants de la Convergence Démocratique qui soutenaient alors des négociations avec le gouvernement avec le patronage de l’OEA. Aux Gonaïves, les hommes d’Amiot Métayer, armés par lavalas, ont initié l’escalade de violence contre l’opposition

La politique de violence utilise la Police Nationale comme instrument. Cette institu-tion a été infiltrée et prostituée par l’introduction dans son sein d’hommes de main sans aucune formation policière, souvent des repris de justice, inconditionnels recrutés en de-hors des critères institutionnels. Ces gangs armés semi-officiels constituent de fait une milice au service du pouvoir. De là, la multiplication du crime, des actes de terreur et des séquestres dont les exécutants sont directement liés aux organismes de sécurité présidentielle. De là, la règle de l’impunité qui caractérise le pouvoir. De là aussi, la situation permanente de violations de droits humains, dénoncée par tous les organismes de droits humains en Haïti et à niveau international.

Ces antécédents ont débouché sur une nouvelle étape ouverte le 5 décembre par l’agression de civils armés et de la police contre l’Université, prolongeant toute une politi-que contre l’autonomie de l’université et les universitaires, dont la brutalité a été illustrée par la violence personnelle contre le recteur, dont les deux genoux ont été cassés à coup de barres de fer par des policiers en civil.

Quelques jours après, le 13 janvier, une vaste opération de sabotage était entreprise contre les stations de radio de la capitale dont les émetteurs furent endommagés culminant toute une politique d’agression contre la presse et les stations de radio en particulier.

Rébellion pacifique pour le départ de Jean Bertrand Aristide :

Face à la recrudescence de la violence gouvernementale et le refus évident du gouver-nement, au-delà de ses déclarations officielles, d’arriver à une solution de compromis qui tienne compte des demandes de la population, une situation de rébellion civile généralisée, pacifique se développe depuis lors dans le pays. Une trentaine de localités sont secouées par des manifestations de rues. La capitale est le théâtre de marches civiques réu-nissant des centaines de milliers de citoyens réclamant le départ de Jean Bertrand Aristi-de. Cette demande est partagée par de nombreux secteurs sociaux de la capitale et de la province. Les organisations de la société civile, se prononcent dans le même sens. La totalité des partis politiques partagent le même critère concernant le fait que Jean Bertrand Aristide s’avère le principal obstacle à la réalisation de tout compromis et à l’avènement d’un régime de consensus pouvant garantir la tenue des élections véritables et le dévelop-pement démocratique du pays.

En date du 2 janvier 2004, la Plate-Forme Démocratique des Partis Politiques et de la Société Civile, a rendu public une proposition consensuelle d’Alternative à la crise politi-que, prévoyant les processus et modalités pour l’établissement d’un gouvernement pouvant conduire dans les délais les plus brefs à des élections démocratiques.

Lettre
Serge Fourcand se prononce

Le 20 janvier 2004

Le Très Honorable Paul Martin Premier Ministre du Canada En ses bureaux

Monsieur le Premier Ministre,

J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur le durcissement du régime dictatorial du Président Aristide en Haiti et sur la dégradation de la situation économique et sociale de ce pays ami du Canada.

J’ose solliciter votre attention parce que, si, pendant vingt sept ans, j’ai été le conseiller juridique en Haiti de la Banque de Nouvelle-Écosse, tout en prêtant très fréquemment mes services à l’Ambassade du Canada, j’ai également servi mon pays d’origine en enseignant dans trois lycées et trois facultés de Port-au-Prince. Je suis également celui dont le Wall Street Journal du 23 mars 1975 (no. 58, page 1) écrivait : « Serge Fourcand was a shining light of Baby Doc’s government, a forward looking technocrat who expanded Haiti’s contacts with the outside and tried to dispel the aura of corruption and incompetence that enveloped the brutal regime.”

Encore une fois, la corruption, l’incompétence et la brutalité se sont abattues sur mon pays d’origine. Je les dénonce une nouvelle fois et j’invoque la solidarité des États et des peuples démocratiques pour y mettre un terme.

Citoyen canadien depuis 1980, maintenant retraité, je me rappelle que parmi les facteurs qui ont guidé mon choix du Canada comme ma terre d’exil, puis comme ma patrie d’adoption, il y a certainement le souvenir de la spontanéité et de la camaraderie d’un jeune Canadien rencontré au cours de l’été 1955 à la Place Saint-François à Lausanne, Suisse, et qui m’avait donné envie de connaître son pays de vastes espaces et de grands espoirs.

Notre pays le Canada est terre de liberté et de démocratie, de respect de l’homme et de la femme. Aristide tue les étudiants. Il mutile le Recteur et le Vice-recteur de l’Université. Il est l’ennemi de la civilisation et de la démocratie.

Je vous conjure d’entendre la voix des milliers de jeunes Haitiens qui s’élève et parvient jusqu’à nous à travers le crépitement des balles et des grenades de gaz lacrymogène de sa police d’État.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, avec mes voeux de succès au poste éminent que vous venez d’assumer, les assurances de mes sentiments dévoués et respectueux.

Serge Fourcand

Note de Presse
La Conference Espiscopale d'Haiti se prononce

Conférence Episcopale d’Haïti (C E H) 56, Angle Rues Piquant et Lamarre, Port-au-Prince – Haïti, Tél : 222-5194 / 222-4855 / Fax : 223-5318 E-Mail : ceh56@hotmail.com 

NOTE DE PRESSE

A l’occasion de l’inauguration de la cathédrale restaurée du Cap-Haïtien et de l’intronisation du nouvel Archevêque, les Evêques d’Haïti se sont réunis en Assemblée Extraordinaire. Comme à l’accoutumée, en leur qualité de Pasteurs, réfléchissant sur les réalités du pays, ils se sont laissés interpeller par le drame que vit le peuple Haitien aujourd’hui.

Il est évident que la situation qui prévaut actuellement en Haiti se détériore chaque jour davantage. Les différentes composantes de la société expriment leur profonde inquíétude. L’Eglise qui se fait l’écho des joies et des peines, des souffrances et des angoisses des humains, particulièrement des plus faibles, s’est toujours engagée en Haiti à accompagner le peuple. Elle avait, de bonne foi, présenté à la nation le 21 novembre 2003 une proposition conjoncturelle de sortie de crise.

Malheureusement depuis le 5 décembre 2003, nous assistons à une escalade de la violence, une insécurité croissante qui ont créé une situation intenable dans le pays, au point que des secteurs invités à participer à une recherche de solution refusent maintenant de prendre part à toute négociation.

Certains Etats de la communauté internationale ont même jugé bon de faire leur la proposition des Evêques pour exprimer leur propre attente.

Dans l’intervalle, des événements encore plus graves tels que violences exercées sur les enfants, les étudiants et les familles, attaques brutales de bandes armées contre des manifestants causant la mort et nombre de blessures, utilisation de gangs armés intégrant même des mineurs pour terroriser la population, arrestations arbitraires et mauvais traitements, répressions violentes utilisées contre les médias, sabotages d’équipements de communication en particulier, etc.

Ces faits déplorables ont provoqué l’indignation et laissent planer dans l’ esprit de beaucoup le doute sur la volonté réelle du pouvoir de rechercher une entente. On ne prône pas sincèrement la paix en tolérant la perpétration de tels actes contre les personnes et la propriété privée.

Dans sa mission d’accompagnement du peuple, à l’écoute des protestations contre les abus du pouvoir et du refus exprimé contre son propre message, l’ Eglise, en raison du contexte qui a changé, prend acte de la difficulté à appliquer sa proposition telle qu’elle a été formulée le 21 novembre dernier.

Nous croyons sincèrement qu’il est encore temps pour chaque acteur de prendre une décision personnelle, courageuse et patriotique, de nature à éviter au pays une catastrophe irréparable en cette année du bicentenaire de notre indépendance.

La Conférence Episcopale d’Haïti, toujours soucieuse d’accompagner le peuple, reste à l’écoute des parties intéressées et demeure prête à tout échange constructif pouvant conduire à un changement en profondeur au bénéfice du peuple Haïtien.

Que Manman Marie, Notre-Dame du Perpétuel Secours, patronne d’Haiti intercède pour nous et protège notre patrie !

Fait au Cap-Haïtien le 18 janvier 2003.

Signature Signature

________________________________ __________________________ Mgr Hubert CONSTANT OMI Mgr Guire POULARD Archevêque du Cap-Haïtien Evêque de Jacmel Président de la CEH Vice-Président de la CEH

Signature Signature

Mgr Joseph LAFONTANT Mgr François GAYOT SMM Evêque Auxiliaire de Port-au-Prince Archevêque Emérite du Cap-Haïtien Secrétaire Général de la CEH

Signature Signature Mgr François Wolff IGONDE Mgr Joseph Serge MIOT Archevêque de Port-au-Prince Archevêque Coadjuteur de Port-au-Prince

Signature Signature Mgr Alix VERRIER Mgr L. KEBREAU SDB Evêque des Cayes Evêque de Hinche

Signature Signature Mgr Willy ROMELUS Mgr P.A. PAULO OMI Evêque de Jérémie Evêque Coadjuteur de Port-de-Paix

Signature Signature Mgr E. CONSTANT Mgr Yves Marie PEAN CSC Evêque Emérite des Gonaïves Evêque des Gonaïves

Signature Signature Mgr P.A. DUMAS Mgr Simon P. ST-HILLIEN, CSC Evêque Auxiliaire de Port-au-Prince Evêque Auxiliaire de Port-au-Prince

                                
Affichée le dimance 18 janvier 2004
              
Déclration
Les Nations-Unies doivent se saisir du dossier d'Haiti, J.P. Charbonneau

"Il est temps que les Nations-Unies se saisissent du dossier d'Haïti et il n'y a rien d'inconstitutionnel dans la démarche qui consiste à réclamer le départ d'Aristide" Déclarations de l'ancien président de l'Assemblée Nationale du Québec, Jean-Pierre Charbonneau.

Contrairement à Ottawa qui applique une diplomatie douce envers Haïti en soutenant jusqu'ici officiellement le président Aristide, de plus en plus de législateurs canadiens élèvent la voix pour dénoncer, non seulement, l'attitude du gouvernement Martin mais aussi, pour indiquer à celui-ci la voie à suivre. Après la députée fédéraliste Francine Lalonde ( circonscription de Mercier) c'est au tour de l'ancien président de l'assemblée Nationale du Québec et actuel député provincial de la circonscription de Borduas, Jean-Pierre Charbonneau de lancer un cri d'alarme à propos de la situation chaotique qui sévit en Haïti. À l'instar de Francine Lalonde, Jean-Pierre Charbonneau qui, à deux reprises, a visité Haïti à titre de président de l'Assemblée Nationale du Québec, se dit pour une intervention des Nations-Unies dans le dossier haïtien. Se référant au consensus historique des forces vives de la société haïtienne, dit-il, et vu le mépris quasi systématique des droits humains affiché par le régime en place, ajoute-t-il, le député québécois estime qu'il y a là "obligation d'assistance à une population en danger". Et là où le tout nouveau 1er ministre du Canadien Paul Martin et son chancelier Bill Graham hésitent encore , l'ancien président de l'assemblée nationale du Québec le clame haut et fort: "le président Aristide n'est plus l'homme de la situation. Est-ce qu'il l'a déjà été? Je pense qu'il y a eu une grande illusion sur le personnage il y a quelques années, mais le comportement du président et de son entourage au pouvoir a démontré que tous les espoirs qui ont été placés dans cet homme-là ont été déçus. Ce qu'on a besoin d'Haïti c'est pas un messie ni un sauveur qui fait miroiter des promesses à une population qui, pour la plupart, n'a pas la capacité de décoder l'information. Un vrai leader doit s'entourer d'une équipe, il doit mobiliser son peuple, il doit avoir un comportement éthique, une façon d'être au pouvoir et de gouverner qui fassent en sorte que l'espoir puisse vraiment s'appuyer sur des faits concrets, ce qu'on a actuellement en Haïti et depuis une dizaine d'années, ce n'est pas ça."

Dans cette entrevue qu'il a accordée ce vendredi à Radio Vision 2000, Jean-Pierre Charbonneau estime que, dans l'état actuel des choses, tout observateur rationnel et impartial peut rapidement constater, dit-il, que "Jean-Bertrand Aristide est au centre de la problématique". Invitant le président haïtien à faire lui-même ce constat, Jean-Pierre Charbonneau, homme de loi de son état, qui a été président de l'assemblée nationale du Québec de 1996 à 2002 et ministre à plusieurs reprises, estime qu'il n'y a rien d'inconstitutionnel dans la démarche qui consiste à réclamer le départ de Jean-Bertrand Aristide :"Je pense que non, dans la mesure où le président démissionne c'est pas anticonstitutionnel. Il n'y a rien qui l'empêche de démissionner. Je pense que, si le moindrement , il a une lecture correcte et éthique de la situation, il devrait peut-être se rendre compte qu'il est au centre de la problématique , et que, s'il souhaite vraiment et sincèrement aider son peuple et faire en sorte que l'espoir renaisse et que le bon développement puisse enfin démarrer, je pense qu'il y a un geste qu'il peut poser et que personne ne peut l'empêcher. Ce ne serait pas anticonstitutionnel s'il le décide lui-même de quitter comme cela s'est fait dans d'autres pays. Autrement dit, quand un président ou un dirigeant politique en exercice finit par reconnaître qu'il n'est plus en mesure de conduire les destinées de son peuple, pour toutes sortes de raisons, il peut à ce moment-là laisser la place à quelqu'un d'autre et à ce moment-là, il y a une nouvelle dynamique qui s'installe. Il n'y a rien à ce moment-là qui, dans la Constitution haïtienne j'imagine, empêche à quelqu'un de renoncer à ses fonctions de démissionner et de créer une nouvelle dynamique à partir de la succession qui devrait être à ce moment être comblée" .

L' ancien numéro un de l'Assemblée Nationale du Québec et actuel député de Borduas dit, par ailleurs, s'expliquer la timidité et la froideur actuelles de certains pays occidentaux face au vaste mouvement de contestation en cours. "C'est clair qu'on a l'impression comme en Afrique de tourner en rond, on est dans un cercle vicieux et que les efforts consentis n'ont pas servi à grand'chose neuf (9) ans après le retour d'Aristide ", a-t-il avoué. "Mais, se ravise-t-il, faut pas lâcher la serviette". C'est même une obligation: il faut qu'il y ait des interlocuteurs locaux crédibles pour la coopération", réclame-t-il.

Enfin, contrairement à l'ancien ministre canadien de l'Amérique latine, de l'Afrique et de la Francophonie Denis Paradis qui avait, l'année dernière, prôné une mise sous tutelle d'Haïti sous le protectorat des Nations-Unies, Jean-Pierre Charbonneau persiste à croire que les Haïtiens sont capables de résoudre leurs problèmes de par eux-mêmes. Citant au passage le nom d'un brillant Haïtien qui avait été, il y a une tentaine d'années, son professeur de psychologie lorsqu'il était étudiant à l'Université de Montréal, le député du Parti Québécois soutient que Haïti regorge d'intellectuels: "Il y a suffisamment de personnes instruites, compétentes et qualifiées en Haïti à même de trouver un leadership qui puisse avoir la capacité de prendre les choses en main", je cite l'ancien président de l'assemblée nationale du Qc.

Depuis le Canada, Donald Jean pour Radio Vision 2000

Vendredi 16 Janvier 2004

                                 
Affichées le mercredi 14 janvier 2004
            
Lettre
Son excellence Powell, les haitiens veulent de la démocratie

Port-au-Prince, Haiti, le 12 janvier 2004

Son Excellence Monsieur Colin POWELL Secrétaire d’Etat des Etats-Unis d’Amérique

Monsieur le Secrétaire d’Etat,

Les Chambres de Commerce et d’Industrie d’Haiti, les Associations Patronales du secteur privé des affaires et les regroupements socio-professionnels d’Haïti vous présentent leurs compliments et ont l’honneur de se référer à la position que vous avez exprimée le 7 janvier courant, relative à une proposition de compromis faite au mois de novembre 2003 par la Conférence des Evêques Catholiques d’Haïti, susceptible de favoriser une issue à la grave crise politique, économique et sociale qui affecte le pays depuis les élections frauduleuses de l’année 2000 favorisant le retour de Jean-Bertrand Aristide au pouvoir.

Nous n’allons pas revenir, Monsieur le Secrétaire d’Etat, sur les multiples avatars que connaît le pays, suite aux fraudes massives qui ont entaché ces scrutins, fraudes que les institutions internationales chargées de la supervision des opérations électorales ont reconnu tangibles. Qu’il nous suffise cependant de rappeler, parmi les mesures adoptées par la communauté internationale, la cessation de l’assistance bilatérale et multilatérale directe au gouvernement haïtien et le gel de nouveaux projets d’investissements étrangers.

Loin d’apporter les corrections appropriées, tel que souhaité par les partenaires de coopération d’Haïti, en particulier par l’Organisation des Etats Américains qui a dépêché dans le pays plus d’une vingtaine de missions de bons offices, le gouvernement de Jean-Bertrand Aristide s’enfonce dans l’arbitraire et dans la tyrannie par : l’asservissement de l’appareil judiciaire, le viol systématique des droits les plus élémentaires des citoyens, des assassinats de plus en plus nombreux et de plus en plus révoltants, suivis de mutilations….le kidnapping, l’entretien de bandes armées à la solde du régime, la mise en place d’un système de répression ciblée,…..qui sont des signes patents du terrorisme…d’Etat.

Le comble de l’indécence a été atteint le 5 décembre 2003 quand les partisans du pouvoir ont envahi et saccagé les locaux de deux campus universitaires, cassé à coups de barres de fer les deux jambes du Recteur de l’Université, blessé le Vice-Recteur et une trentaine de professeurs et d’étudiants.

Vous comprendrez aisément, Monsieur le Secrétaire d’Etat, combien le pouvoir actuel en Haïti est intrinsèquement mauvais et profondément pervers, ne respectant ni le code de l’honneur ni la parole donnée.

Les citoyens et les secteurs organisés de la société, investissent en masse, quotidiennement et pacifiquement, les rues d’Haïti pour exiger le départ de ce pouvoir déviant, inepte, corrompu et rétrograde.

A la lumière de ce qui précède, nous pensons, Monsieur le Secrétaire d’Etat, que la position des Evêques d’Haïti à laquelle vous avez fait référence le 7 janvier est dépassée. Les Evêques eux-mêmes ont désavoué cette proposition de compromis.

Vous comprendrez également, Monsieur le Secrétaire d’Etat, que notre démarche n’a rien d’illégal en exigeant le départ de Jean Bertrand Aristide. Faut il vous rappeler à cet effet que les Etats Unis d’Amérique prévoient, eux aussi, dans leur constitution, le renvoi d’un Président outrepassant ses prérogatives par la procédure d’Impeachment ?

A cet égard, nous vous saurions hautement gré de bien vouloir procéder à une réévaluation de la situation haïtienne qui tienne compte aussi bien du besoin de démocratie de la population haïtienne que de la nécessité de préserver la stabilité et l’équilibre de la région des Caraïbes et comme vous l’aviez si bien stipulé vous-même dans l’éditorial du New York Times : « Freedom, Prosperity and peace are not separate principles or separate goals. Each reinforces the other, so serving any one requires an integrated policy that serves all three... »

Les Chambres de Commerce et d’Industrie d’Haiti, les Associations Patronales du secteur privé des affaires et les regroupements socio- professionnels d’Haïti vous prient d’agréer, Monsieur le Secrétaire d’Etat, l’expression de leur haute considération.

Pour authentification :

Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haiti (CCIH)

Chambre de Commerce Franco-Haitienne (CFHCI)

Chambre de Commerce et d’Industire du Sud-Est ( CCISE)

Communauté Inter-départementale des Affaires (CIDAF)

Association Nationale des Importateurs de Produits Pétroliers (ANADIPP) Association des Producteurs Nationaux (APRONA) Association Nationale des Exportateurs

Note de Presse
Demande de Proposition

La Foundation Heritage sollicite des demandes de proposition pour le projet FEMMES EN LUTTES. Femmes En Luttes est un groupe et de micro-prets pour femmes economiquement defavorisees. La Foundation Heritage subventionera 6 organisations pour un montant maximum de $500.00 chacune pour supporter le micro-pret des groupes. Criteres de selection: location, mission et substance. Pour etre considerees, les organizations doivent soumettre une lettre d'intention d'ici le 23 fevrier 2004.

Haiti: La Foundation Heritage c/o Genesis 478 Rooute de Delmas/Port-au-Prince, HT6120/Haiti, WI/ (509) 246-6637.

United States: Eritaj Foundation Inc./73 Union Avenue/ Framingham, MA 01702. (508) 620-1424. Frais d'Application: US$20.00.                    

Note de Presse

GRAND FRONT CENTRE DROIT (GFCD) Siège provisoire : Delmas 31 Rue Stella No 9 Port-au-Prince, Haïti Tel 245-6251 / 556-4664 http://www.gfcd.org Email hdr@mdnhaiti.org 

REUNION DE TRAVAIL IRI-GFCD EN REPUBLIQUE DOMINICAINE

Port-au-Prince le 14 janvier 2004

A l’invitation de l’Institut Républicain International (IRI) le GRAND FRONT CENTRE DROIT (GFCD) participe du 15 au 18 janvier 2004 en République Dominicaine à une réunion de travail avec les experts de cette organisation internationale. La délégation comprend des membres du Directoire, des Coordonnateurs des Comités Départementaux, des Coordonnateurs des Commissions Spécialisées.

Au cours de ces assisses les formations politiques du GFCD exposeront leur rôle stratégique tandis que les organisations religieuses, culturelles, socioprofessionnelles exposeront leur rôle tactique dans la poursuite des objectifs prévus dans l’Acte Constitutif de cette coalition élargie. L’IRI, de son coté, aidera les participants à moderniser leur leadership, leurs méthodes de recrutement, d’encadrement idéologique, d’organisation et les arrangements techniques indispensables à toute réussite électorale.

Hubert de Ronceray

Porte-parole du GFCD

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Note de Presse
Neuf médias victimes d'actes de sabotage

HAÏTI - 14 janvier 2004

Neuf médias victimes d'actes de sabotage

Reporters sans frontières s'inquiète d'une nouvelle forme de censure

Reporters sans frontières est vivement préoccupée après le sabotage du matériel de retransmission de plusieurs médias entraînant l'arrêt des émissions de huit radios et d'une chaîne de télévision.

"Nous demandons aux autorités de mener une enquête exhaustive sur ces actes de sabotage et de nous tenir informés de leurs conclusions", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières. "Ce type d'attaque contre la liberté de la presse est inédit en Haïti. Nous craignons que cela se répète si les auteurs ne sont pas sanctionnés", s'est inquiétée l'organisation. "Encore une fois, il appartient au gouvernement du président Aristide de mettre fin à la complaisance dont il fait preuve à l'égard des agresseurs de la presse", a conclu Robert Ménard.

Le 13 janvier 2003, un commando de plusieurs hommes armés et cagoulés ont détruit les équipements de transmission de huit radios de tendances diverses : Radio Commerciale, Radio Plus, Radio Kiskeya, Magic Stereo, Signal FM, Mélodie FM, Radio Ti Moun et Radio Galaxie. Les huit radios ont été contraintes de cesser d'émettre. L'émetteur de la chaîne Tele Ti Moun a également été détruit.

Les inconnus se sont présentés au local où se trouvent les émetteurs des radios privées, dans le quartier de Bouthillier sur les hauteurs de Port-au-Prince. Selon le gardien du local, Beyou Vil, qui a été ligoté au cours de l'opération, les inconnus, qui circulaient à bord d'un 4x4 de location, ont gravement endommagé les installations à coups de masse et de marteau. Le sabotage, qui a duré quinze minutes, n'a pas été revendiqué.

D'après les estimations de Fritz Joassaint, propriétaire du site et de la radio privée Magic Stereo, les dégâts se monteraient à plus de 400 000 dollars (315 000 euros). Une dizaine de jours seront nécessaires, selon lui, pour remettre en service les équipements.

Parmi les radios privées touchées, Signal FM et Radio Kiskeya avaient donné une large couverture aux manifestations organisées par l'opposition ces dernières semaines pour réclamer le départ du président Aristide. Liliane Pierre-Paul, directrice de Radio Kiskeya, a accusé le gouvernement "d'être responsable de ces incidents dans la mesure où il mène une campagne de discrédit et de haine contre la presse indépendante".

Radio Commerciale et Mélodie FM sont considérées comme proches de Fanmi Lavalas (le parti au pouvoir). Radio et Tele Ti Moun appartiennent à la Fondation du président Aristide pour la démocratie. Selon Marvel Dandin, de Radio Kiskeya, la destruction de leur matériel pourrait s'expliquer par le fait que, sur le site, les émetteurs ne sont pas identifiés.

Six journalistes de Radio et Tele Ti Moun avaient dû quitter le pays début décembre 2003 après avoir fait des révélations sur le fonctionnement de ces médias. Ils avaient notamment accusé la direction de leur faire volontairement courir des risques afin que le président Aristide puisse se prévaloir de compter des reporters de médias progouvernementaux parmi les journalistes tués. Deux professionnels de la presse ont été tués depuis avril 2000 en Haïti. Dans les deux cas, des proches du pouvoir mis en cause n'ont pas été inquiétés.

-- Régis Bourgeat Despacho Américas / Americas desk Reporters sans frontières 5, rue Geoffroy-Marie 75009 Paris - France

tél. : +33 (0) 1 44 83 84 68 fax : +33 (0) 1 45 23 11 51 e-mail : ameriques@rsf.org / americas@rsf.org

                          
Affichée le mardi 13 janvier 2004
            
Déclaration
Déclaration publique de l'ex-Sénateur Margarette Martin

Sur la crise haitienne et la nécessité d’une transition morale, honorable, patriotique, adaptée aux conditions actuelles d’évolution de la communauté internationale.

*Considérant l’échec indiscutable et reconnu des différentes négociations placées sous l’égide de l’O.E.A. en tant qu’organisme régional; et ceci, depuis les honteuses élections législatives et présidentielles des mois de mai et juillet 2000, revêtues toutes ensemble de la marque de l’infamie et d’un constat et bilan de fraudes caractérisées;

*Considérant qu’aux yeux des Nations civilisées, "la constitution" reste et demeure une charte suprême que se donne et adopte une Nation au titre d’Architecture juridique d’ordonnancement des pouvoirs entre eux, puis les différentes instances de la Société Civile et Politique; ce en vertu des fondements et principes du Droit Constitutionnel moderne établis de Montesquieu aux éminents constitutionnalistes contemporainsins;

*Considérant que les manœuvres politiciennes intéressées visant à organiser une "transition subversive basée sur de grossiers et perfides intérêts de chapelle" , prétendent opérer en dehors des procédures et normes constitutionnelles universellement reconnues et établies;

*Considérant le fait évident par lui-même que les groupes de factieux, ne sauraient en aucune manière se substituer à la volonté générale du peuple dont la constitution se trouve être l’expression, et ceci, partout à travers le monde;

*Considérant que les partis politiques n’ont d’autres attributions que celles condensées et reconnues dans la constitution en vigueur et les lois de la République; et que par conséquent, ils ne peuvent sans arbitraire et violation des principes élémentaires du Droit être juges et partis à la fois;

*Considérant que les leçons de l’histoire doivent servir de guide à l’orientation de la conscience citoyenne;

*Attendu que le gouvernement de Monsieur Jean-Bertrand Aristide est de caractère odieux, apatride, anti-démocratique, et indigeste pour la dynamique mondiale de démocratie et de progrès en matière de droits humains;

*Attendu qu’aujourd’hui, la Nation haïtienne toutes tendances confondues (tant à l’intérieur qu’à l’extérieur), multiplie d’immenses manifestations exprimant son refus total du "gouvernement lavalas anarcho—narco-despotique: auteur qui pis est, de la plus grande catastrophe économique jamais connue en nos annales;

*Attendu que le soulèvement collectif extraordinaire de la communauté scolaire et universitaire témoigne de sa confrontation constante avec un régime politique sanguinaire, justify dont tous les milieux de la culture, tous les secteurs sociaux s’acharnent à dénoncer le haut niveau de corruption, d’aberration et de perversité;

*Compte tenu de la ruine de toute les institutions du pays, suite à l’action séditieuse et pernicieuse d’idéologies anti-démocratiques auxquelles "la théologie de la bestialisation", se réfère à gauche en Amérique Latine dans le noir dessein de manipuler les masses par le biais d’un christo-marxisme de drugs dealers et de neo-staliniens dénaturés;

*Compte tenu de l’autorité morale des églises chargées d’éclairer, mais aussi de cheminer avec le peuple de Dieu en matière de foi et de comportement chrétien;

*Attendu qu’au stade actuel ou en sont parvenues les choses, il est de la responsabilié Ethique et Morale de la Vénérée Eglise Catholique à laquelle j’appartiens, de se prononcer clairement sur le départ immédiat d’Aristide qui L’a avilie et qui menace par conséquent son avenir en tant qu’Institution Concordataire;

En foi de quoi:

Je viens donc humblement témoigner ici de mon appui inconditionnel, souscrit à l’avance en qualité de catholique engagée du Diocèse de Jacmel, d’ex-Sénateur de la République, à toute décision heureuse des organes compétents de l’Eglise Catholique, Apostolique, Romaine, postulant en faveur de la "renonciation totale-capitale" d’Aristide à l’exercice d’un pouvoir qui lui sert de moyen abusif, criminel pour consommer le génocide du peuple haitien sans défense….

Que notre Seigneur Jésus-Christ inspire nos Evêques qui ont charge du coup d’exorciser Notre Patrie, ce afin de conduire Haïti jusqu’à la terre promise de sa libération très proche:

Que 1804 revive et soit célébré bientôt dans la liesse et l’allégrese, après l’énorme insulte des agressions sud-africaines aux Gonaïves: Berceau de notre Indépendance nationale !

Signé: Me. Margarette Martin, RN, Ex-Sénateur de la République, Secrétaire Général de la Chambre de Commerce d’Industrie et des Professions du Sud’Est.

                           
Affichée le samedi 10 janvier 2004
                                          
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Note de presse
Nous condamnons les attaques du régime haitien contre de paisibles manifestants                                   

TEXTE OFFICIEL

Ambassade des Etats-Unis d’Amérique

Bureau des Affaires Publiques

14, Avenue Marie-Jeanne

Port-au-Prince, Haiti Tél: 222-1504 / 222-5726 Fax: 223-8324

Le 9 janvier 2004 No. 2004/ 01

LES ETATS-UNIS CONDAMNENT LES ATTAQUES DU 7 JANVIER DERNIER CONTRE DE PAISIBLES MANIFESTANTS

Déclaration de M. Richard Boucher, Porte-Parole du Département d’Etat Américain, Washington, D.C. le 8 janvier 2004

Les Etats-Unis d’Amérique condamnent les actions du gouvernement haïtien en réponse à la manifestation politique qui a eu lieu le mercredi 7 janvier à Port-au-Prince. Bien qu'il soit clair que certains membres de la Police ont travaillé diligemment pour protéger les manifestants, il est également clair que d’autres policiers ont collaboré avec des gangs lourdement-armés, engagés pour attaquer les participants. Tout au long de la journée, ces mêmes gangs commandités par le gouvernement ont saccagé les rues de la capitale, volant des voitures, attaquant des stations de radio, en vandalisant des entreprises et harcelant des personnes.

Ces actions sont en complète contradiction avec les déclarations faites par le gouvernement qui affirme rechercher un compromis et une résolution pacifique à la crise politique haïtienne. Un gouvernement qui voudrait être considéré comme démocratique ne peut pas continuer à utiliser des gangs de rues comme instrument de terreur et d’intimidation. Le gouvernement d’Haïti doit cesser immédiatement tous ses efforts visant à réprimer la contestation pacifique, punir les auteurs d’actes violents de répression et entreprendre les réformes fondamentales nécessaires en vue du rétablissement d’un Etat de droit en Haïti en accord avec la Résolution 822 de l’OEA.

Le gouvernement des Etats-Unis croit fermement que la crise en Haïti doit être résolue par des moyens pacifiques et le dialogue.

(Fin texte)

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