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Affichez a 1:20 a.m., le jeudi 21 Juin 2001
Mattapan, MA 02126 (U.S.A.) |
Dmande d'explication du comportement de l'O.E.A |
A l'occasion du sommet des ameriques tenu au Canada entre 20 et le 22 avril les chefs
d'etats des pays membre de l'organisation des Nations-Unis ont montre avec clarte et
nettete qu'ils n'avaient pas accepte le cancer Jean-Bertrand Aristide comme president
d'haiti. Les organisations ont tenu Jean-Bertrand Aristide completement a l'ecart.
Cependant on a pu voir avec la presse internationale que Jean-Bertrand Aristide n'a pas
ete du tout traite en chef d'etat, il a ete recommande de retourner dans son pays pour
s'entendre avec l'opposition democratique en vue de trouver une sortie honorable a la
crise haitienne.
Nous haitiens engages dans la poursuite de la democratie pour notre pays, avons
honnetement considere ce geste de la Communaute Internationale comme un mea culpa, et une
prise de position courageuse en vue de poser les bases de la solution qu'elle avait elle
meme cree au pays a cause des emotions, les erreurs, et les incomprehensions, oui? Nous
avons voulu croire que le comportement des chefs d'etats vis-a-vis de Jean-Bertand
Aristide lors du sommet des Ameriques etait la confirmation d'une certaine volonte de
cette Communaute Internationale de se racheter et d'obtenir l'absolution pour tous les
peches commis sur Haiti et toutes les soffrances qu'elle a fait endurer au peuple Haitien
depuis plus de treize ans.
Et nous attendons avec impatience la suite que Jean-Betrand Aristide allait donner a cet
ordre recu de cette Communaute Internationale, rien n'a ete fait; mais plutot il ne fait
que ridiculiser la Communaute Internationale et l'opposition Haitienne. Or ce n'est un
secret pour personne sur la planete que Aristide est un danger non seulement pour haiti
dont il n'a aucune capacite de diriger effectivement, mais pour toute la caraibe, pour
l'amerique du nord, l'amerique latine et principalement les Etats-Unis. Ceux qui peuvent
savoir savent que Jean-Bertrand Aristide et Fidel Castro son engages dans une association
visant a monter une organisation caribeenne et latino Americaine destinee a reduire la
puissance des Etats-Unis sur l'amerique latine et la caraibe. Jean-Betrand Aristide a eu
le courage et l'audace necessaire pour transformer son echec au sommet des ameriques en
victoire.Il a eu le courage de se declarer le seul Maitre de la terre haitinne depouille
de toute disposition a negocier quoique ce soit avec qui que ce soit.
Nous attendions encore pour voir ce que serait la reaction de cette Communaute
Internationale face a ce comportement du monstre Jean-Betrand Aristide et c'est sous le
couvert de cette attente que le secretaire general de l'O.E.A. representant de la
Communaute International est rentre en Haiti non pour rappeller a Jean-Betrand Aristide a
l'ordre; mais plutot pour cautionner sa dictature sur un peuple de plus de 8 millions
d'ames.
Face a ce comportement de monsieur Cesar Gaviria que nous ne pouvons pas encore qualifier,
nous reconnaissons deux images: d'une part l'hypocrisie de la Communaute Internationale
d'autre part la malhonnetete et la personalite corrompue du secretaire generale de
l'O.E.A.
En effet si la Communaute Internationale cautione la resolution de Costa-Rica nous
pourvons admettre sans aucune craite qu'il s'agit d'une Communaute International hypocrite
avec une odeur intolerable qui se degage auusi par cette haleine que Jean-Bertrand
Aristide a instauree dans le pays. Alors nous aurions le droit de dire a cette Communaute
Internationale qu'elle se trompe grandement. C'est vrai que notre pays est pauvre; mais
nous ne sommes pas tous des imbeciles.
Nous profitons de l'occasion pour redire a haute et intelligible voix a toute la
Communaute Internationale que la crise haitienne est une crise de la Communaute
Internationale qui a invente un monstre et qui ne peut pas trouver les moyens de le
controler.
De toute facon si le secretaire general de l'O.E.A. est en train d'executer les ordres de
la Communaute Internationale; nous avons le plein droit de demander a monsieur Gaviria de
nous expliquer son conportement.
Nous savons qu'il existe a l'heure actuelle beaucoup de sous hommes qui dirigent beaucoup
d'affaires importantes de cette planete; mais nous avons peur de retrouver le secretaire
general de l'O.E.A. dans le meme sac des hommes et des femmes sans honneur, sans dignite
et sans moralite qui acceptent a mener la belle vie avec les pots de vins recus de
Jean-Bertrand Aristide au detriement du peuple haitien dont la misere et les souffrances
ne peuvent qu'augmenter chaque jour.
Nous avons peur de retrouver le secretaire general de l'O.E.A. sur la liste des
founisseurs de cocaine alors incapable de reprouver les actes inhumains de son
representants, le baron de tabarre Jean-Betrand Aristide, le principal vendeur de drogue
l'Amerique.
Pour qui ou pour quoi monsieur Gaviria travaille-t-il? Pour de l'argent ou pour de la
drogue? Une organisation auusi prestigieuse comme l'O.E.A. peut-elle continuer a se
laisser diriger par un homme aussi immoral et sans pudeur.
Que personne ne l'ignore? En depit des souillures et des blessures dont le peuple haitien
est victime durant son histoire de peuple, il demeure un faiseur d'histoire et le moment
va venir ou monsieur Gaviria et Jean-Betrand Aristide trouveront dans la meme situation.
Mais en attendant l'arrivee de ce jour qu'il plaise a monsieur Gaviria d'expliquer son
comportement ainsi que sa resolution. Qu'il ait le courage de dire qu'il a ete seduit par
le seducteur et corrompu par le corrupteur. Qu'il sache que la derniere resolution de
Costa-Rica n'ira pas plus loin que dans les tiroirs de l'organisation, et qui n'aura aucun
effet sur la destinee du peuple haitien a la recherche de la paix, du bonheur, de la
democracie et de la liberte.
Monsieur Gaviria, secretaire general de l'O.E.A. vous avez mis cette organization dans une
situation critiqe prejudiciable, pour obtenir le pardon il faut une excuse public au
peuple haitien.
Affichez a 12:31 a.m., le mardi 12 juin 2001
OUI A UN NOUVEAU CONSEIL ELECTORAL PROVISOIRE
MAIS ISSU D'UN ACCORD |
POLITIQUE AVEC LA CONVERGENCE DEMOCRATIQUE ET
LA SOCIETE CIVILE |
Port-au-Prince le 10 juin 2001
La Resolution OEA/Ser.P AG/CGdoc.9/01 adoptee par l'Organisation des Etats Americains a
Costa Rica le 5 juin 2001 a livre haiti pieds et mains lies a l'abattoir lavalassien. Ce
regime dictatorial qui, depuis dix ans, ne se prive d'aucun exces pour isoler Haiti,
detruire l'economie nationale, ravager l'ecologie, demanteler les institutions de
securite, aneantir le reve democratique vient d'etre investi par l"OEA du pouvoir
d'administrer le coup de grace a notre pays agonisant. Il y a aujourd'hui huit millions
d'hommes et de femmes qui tremblent devant ce verdit infernal.
Au troisieme Sommet des Ameriques a Quebec trente trois (33) Etats avaient charge l'OEA de
trouver une solution durable aux problemes decoulant des elections du 21 mai 2000. Selon
ces memes Etats, cette solution durable devrait etre fondee sur un Accord general entre le
gouvernement haitien, les partis politiques, la societe civile ainsi que d'autres
institutions pertinentes de la societe haitienne. Mais le 5 juin 2001 a Costa Rica, l'OEA
a decide de trancher unilateralement en faveur du gouvernement de facto en acceptant les
cinq points d'une lettre addressee par M. Jean B. Aristide au chairman de l'Assemblee
Generale de l'OEA. Il s'agit globalement de la demission de sept (7) senateurs contestes,
de la formation avant le 25 juin 2001 d'un Conseil Electoral Provisoire compose de neuf
membres designes par l'executif, le pouvoir judiciare, les partis politiques, les eglises
catholiques et protestante. Le gouvernement de facto se reserve le droit de former ce CEP
avec ou sans la participation des secteurs de l'opposition. L'OEA appelle les partis
politiques, la societe civile et d'autres institutions pertinentes de la societe haitienne
a s'engager pleinement en faveur de la realisation des cinq points de la lettre de M. Jean
B. Aristide.
La Convergence Democratique a toujours defendu l'idee d'un Conseil Electoral Provisoire
equilibre avec trois (3) membres du parti Lafanmi Lavalas, trois (3) membres de la
Convergence et partis allies, trois (3) membres de la societe civile. Rien n'autorise le
pouvoir de facto Lavalas a avancer des pretentions au controle du CEP par l'Executif et le
Judiciare. L'absence de provisions constitutionneles devrait privilegier l'Article 289 des
dispositions transitoires de la Constitution de 1987.
Le Parti MOBILISATION POUR LE DEVELOPPEMENT NATIONAL (MDN) membre a part entiere du MPSN
et de la Convergence Democratique dit OUI a la formation d'un Conseil Electoral Provisoire
issu d'un Accord entre le parti Lafamni Lavalas, la Convergence Democratique et la societe
civile. L'OEA peut encore contribuer a une solution durable de la crise en axant son
intervention sur trois points fondamentaux:
1) Revenir au mandat du troisieme Sommet des Ameriques qui prescrit une solution de la
crise haitienne sur la base d'un Accord negocie entre le governement haitien, les partis
politiques et la societe civile.
2) Presenter les cinq (5) points de la lettre de M. Jean B. Aristide au Ministre Roberto
Rojas non comme un objectif a realiser mais comme une piste a exploiter au meme titre que
les propositions de la Convergence Democratique et celle de la Societe Civile.
3) Prendre elle-meme l'initiave de convoquer sur un terrain neutre ces trois entites et
d'abriter les negociations entre elles.
LE SERVICE D'INFORMATION DU MDN |
Affichez a 2:19 a.m., le jeudi 7 mai 2001
LA CONVERGENCE DEMOCRATIQUE REJETTE |
Au cours de sa reunion du 6 juin 2001 le Directoire de la Convergence Democratique a
rejete a l'unanimite la Resolution OEA/Ser.PAG/doc 4039/01 par laquelle l'Organisation des
Etats Americains a adopte unilateralement les cinq (5) points d'une lettre adressee par M.
Jean B. Aristide au Ministere des Affaires Etrangeres de Costa Rica S.E. M. Rojas
president de la 31e Assemblee Generale de l'Organisation des Etats Americains.
Durant les huit missions qu'elle a effectuees en Haiti, l'OEA s'etait donnee pour tache de
faciliter un Accord Politique entre le parti Lafanmi et la Convergence Democratique. Le
troisieme Sommet des Ameriques l'avait mandatee aupres de tous les secteurs impliques dans
la crise pour encourager des negotiations inter-haitiennes. A la surprise generale,
l'organisation hemispherique a mis a l'ecart la Convergence Democratique et la Societe
Civile pour trancher unilateralement en faveur de M. Jean B. Aristide. En confiant a
Lavalas le soin de former un dixieme Conseil Electoral Provisoire pendant que le neuvieme
annonce la reprise du processus electoral, l"OEA ne fait que relancer le cycle des
malversations, des irregularites, du bluff, des nominations aux postes electifs. Elle
encourage Lavalas a noyer les ultimes perspectives de redressement et de normalisation du
systeme electoral haitien.
La Convergence Democratique judge scandaleuse, insultante et inacceptable la decision de
l"OEA qui est en contradiction flagrante avec l'allocution prononcee par M. Cesar
Gaviria a l'occasion de l'ouverture de la trente et unieme Session ordinaire de
l'Assemblee Generale. L'OEA n'a a aucun moment, fait reference a l'interruption par le
regime de facto Lavalas du processus democratique en Haiti. Elle ignore totalement le coup
d'etat electoral du 26 novembre 2000, les demarches rationnelles de la Convergence
Democratique, les initiatives de falicitation de la societe civile. L'OEA est surtout
preocupee d'imposer a la Convergence Democratique la reconnaissance de la dictature
lavalassienne. Elle est soucieuse de rouvrir au gouvernement de facto la vanne des
millions aupres des institutions financieres internationales.
Par sa Resolution pro-lavalassienne du 4 juin 2001, l'Organisation des Etats Americains
nous eloigne du preambule de sa Charte, de la promotion de la democratie representative,
de la stabilite et de la paix.
LE SERVICE D'INFORMATION DU MDN |
Affichez a 12:59 a.m., le mardi 5 mai 2001
MEMORANDUM DE LA CONVERGENCE DEMOCRATIQUE |
AU SECRETAIRE GENERAL DE L'OEA |
OBJET: Commentaires sur les "idees exploratoires" soumises verbalement par le
Secretaire General de l'OEA aux membres de la Commission de negociations de la Convergence
Democratique.
DATE: 31 mai 2001
La Convergence Democratique salue les efforts de l'OEA et du CARICOM pour aider Haiti a
sortir de la crise par un Accord politique entre le Pouvoir Lavalas et la Convergence
Democratique.
La Convergence Democratique a recu le rapport de la Commission presidentielle de
negotiations suite a la rencontre avec le Secretaire General de l"OEA, Monsieur Cesar
Gaviria et de Madame Eugenia Charles du CARICOM, rencontre qui s'est tenue le 30 mai 2001
a Port-au-Prince.
La Convergence Democratique a accorde la plus grande attention aux "idees"
formulees par la Mission a l'occasion de cette rencontre. Trois d'entre elles meritent
d'etre prises en compte.
1. La formation d'un Conseil Electoral Provisoire (CEP)
equilibre, |
2. L'etablissement d'une Mission permanente de l'OEA en
Haiti dont les termes de references auront a etre precises, |
3. L'engagement de l'OEA et du CARICOM a aider a normaliser
les relations entre les institutions financieres |
La Convergence Democratique entend faire les remarques suivantes:
La delegation OEA/CARICOM a une position figee a partir de la question de "methode de
comptage" etabli entre autres par la Mission d'observation de l'OEA des elections du
21 mai 2000. Elle ne tient pas compte de tout ce qui est survenu autour de ces elections
(avant, pendant et apres). Aucune consideration n'a ete prise du contexte global, des
imperatifs de stabilite et de respect des regles du jeu democratique.
La Mission OEA/CARICOM a en outre mis de cote ses prises de positions anterieures qui
devraient raisonnablement influencer ses positions presentes. La Mission semble avoir
oublier une position fondamentale mentionnee dans son troisieme rapport, savoir: "les
graves irregularites qui se sont produites apres la fermeture des bureaux de vote
compromettent l'integrite et la fiabilite des elections." Elle semble aussi avoir
oublie que sa recommandation aux autorites de corriger les resultats des senatoriales
avant la tenue du second tour pour des legislatives n'a pas ete prise en compte. Elle
semble avoir oublie que les autorites haitiennes se sont moquees de sa recommandation
d'apporter des corrections a processus avant la tenue, en novembre 2000, des
presidentielles et des senatoriales partielles.
Il nous parait aussi necessaire de faire les observations suivantes sur les "idees
exploratices" du Secretaire General de l'OEA.
1. Elles couvrent un champ trop limite pour permettre une
sortie durable de la crise. |
2. Elles laissent en place les pouvoirs locaux qui
actuellement constituent dans |
certaines regions une force armee du pouvoir Lavalas et
l'embryon d'une |
nouvelle milice politique.
|
3. Elles font fi de l'environnement global suspect de
rassurer toutes les parties, de |
garantir la securite des citoyens et de creer un climat
propice a une
|
4. Elles ne prennent pas en compte le probleme crucial du
respect des droits de |
l'homme tant par les autorites centrales que locales.
|
5. Elles ne garantissent ni la stabilite ni la
gouvernabilite selon les normes
|
6. Elles ne prevoient pas un calendrier d'execution des
engagegements pris selon |
des sequences verifiables.
|
Il semble opportun, pour la Convergence Democratique, de mettre en garde les distingues
membres de la Mission OEA/CARICOM contre toute velleite de rechercher un accord separe
avec le pouvoir de facto faisant fi des positions de la societe civile et de l'opposition
democratique.
Enfin, selon la Convergence Democratique, tout accord politique devrait etre formule de
facon assez precise pour eviter le dilatoire, les conflits d'interpretation et les
blocages.
Gerard Pierre-Charles (OPL) |
Claire Lydie Parent
(PADEMH) |
Hubert de Ronceray
(MPSN) |
Affichez a 5:55 p.m., le vendredi 25 mai 2001
LES ACTEURS POLITIQUES HAITIENS A LA VEILLE DE
L'ASSEMBLEE |
GENERALE DE L'OEA A COSTA RICA |
Port-au-Prince le 25 mai 2001
Le 3 juin 2001 l'Assemblee Generale de l'Organisation des Etats Americains se reunira a
Costa Rica pour voter la Charte Democratique Inter-americaine et etudier quelques dossiers
et documents dont la Resolution 1080 de Santiago du Chili.
L'evocation de la Resolution 1080 fait monter la tension chez les Lavalassiens au pouvoir
en Haiti. En 1991 cette Resolution avait ferme les robinets economiques et deloge les
militaires. Rien n'empeche qu'en l'an 2001 la pilule soit encore plus amere pour les
actuels Maitres mangeurs du Palais National. En reaction aux menaces du 3 juin, Lavalas
accelere ses preparatifs de guerre totale contre les Leaders de l'opposition. Les
manoeuvres militaires aux abords du Palais National le 24 mai 2001, les rumeurs de coup
d'etat, les distributions massives d'armes a travers le pays, les seances d'entrainement
des chimeres aux Cayes, les vols d'helicopteres dans toutes les directions avec des
etrangers sont un deploeiment inhabituel de forces qui retient l'attention.
La Convergence Democratique a recu une invitation tardive de l'Institut Republicain
International (IRI) pour une rencontre a Washington, D.C. avec le Secretaire General
Adjoint del'OEA M. Luigi Einaudi le 25 mai 2001. Elle a souhaite le report de cette visite
a la deuxieme semaine de juin 2001. Calme et sereine la Convergence Democratique attend le
verdict de l'OEA. Entre temps elle invite ses candidats le 25 mai au siege pour verser
leurs temoignages sur les violations, les abus et les crimes dont ils ont ete victimes
durant le processus electoral 2000.
La Societe Civile de son cote nerveuse et deroutee multiplie les reunions avec ses
partenaires. M. Edwin W. Carrington Secretaire General du CARICOM a ecrit au President de
l'Initiative de la Societe Civile pour annoncer l'arrivee le 30 mai du Secretaire General
de l'OEA M.Cesar Gaviria et de Madame Eugenia Charles dans le cadre d'une Mission
conjointre CARICOM/OEA. Cette Mission recontrera les autorites lavalassiennes et la
Societe Civile. La Convergence Democratique n'est pas mentionnee. S'agirait-il d'une
manoeuvre de division au benefice de l'un des deux groupes sus-mentionnes? L'OEA et la
CARICOM auraeint'elles decide d'ajourte une autre crise a toutes celles qui nous enfoncent
dans le neant?
Il est encore trop tot pour conclure. Nous attendons.
LE SERVICE D'INFORMATION DU MDN |
Affichez a 2:10 a.m., le jeudi 24 mai 2001
LA CONVERGENCE DEMOCRATIQUE N'ACCEPTERA |
Conference de presse du 22 mai 2001 |
Port-au-Prince, le 21 mai 2001
Le 21 mai 2000 le peuple haitien, de facon massive, s'est presente aux urnes afin de
choisir ses representants au niveau des pouvoirs legislatif, municipal et local. Ces
elections tant souhaitees en vue de mettre fin a une crise deja trop longue, furent
transformees en un coup d'etat electoral par le pouvoir Lavalas. loin de resourdre la
crise, elles contribuerent a l'elagir, a l'approfondir davantage.
Les partis de l'opposition regroupes au sein de la Convergence Democratique se sont
engages a se faire battre contre le voil du vote populaire. Ce combat incompris au debut
recontre de plus en plus de sympathie aupres de l'opinion publique nationale. L'avalanche
des faits mis a jour a la faveur de cette lutte a permis de demontrer la laideur, la
monstruosite de cet attentat contre l'expression de la volonte populaire. Le 21 mai 2000,
il a ete question de violation de la loi electorale, de transformation des commissions de
police en centres de fabrication de resultats electoraux, d'enlevements d'urnes remplies
apres la fermeture des bureaux de vote par des elements de la Police, de bulletins de vote
souilles, brules et d'irregularites prouvees et denouncees mais jamais corrigees par le
Conseil Electoral Provisoire.
L'observation de l'Organisation des Etats Americains (OEA), malgre son profil bas et la
complaisance vis-a-vis de la politique du fait accompli pratiquee par le pouvoir Lavalas,
a quand meme reconnu que "les graves irregularites qui se sont produites apres la
cloture du scrutin avaient compris l'integrite et la fiabilite des elections." Le
President du CEP Maitre Leon Manus de son cote, dans une lettre au Secretaire General de
l'OEA Monsieur Cesar Gaviria, a reconnu que "les resultats du 21 mai ont ete
manipules et qu'ils sont totalement faux."
C'est contre cet etat de fait que la Convergence Democratique a decide de s'opposer. Nous
avons maintes fois dit et repete que nous n'accepterons jamais l'inacceptable. Nous avons
toujours soutenu que la solution de la crise passe par des negociations en vue de trouver
un compromis sur la base d'un Accord Politique. Monsieur Jean-Bertrand Aristide a toujours
voulu faire croire qu'il souhaitait des negotiations avec la Convergence Democratique. Il
a meme pris des engagements vis-a-vis du President Clinton, du Conseil Permanent de l'OEA,
de tous les Chefs d'Etat et de Gouvernement presents au Sommet des Ameriques. La semaine
derniere il a mis bas les masques en declarant que le vote du peuple est intouchable et
qu'on ne devait meme pas oser parler du 21 mai. En fermant la porte a toutes negociations,
Monsieur Jean-Bertrand Aristide affirme ouvertement son option pour une politique de
confrontation. Ses menaces soumises, ses manoeuvres de division montrent clairement son
opposition a une solution negociee et annoncent sans doute une accentuation de la
repression contre l'opposition democratique a travers tout le pays.
La Convergence Democratique forte de la justesse de sa lutte est decidee a la mener
jusqu'au bout pour le triomphe des valeurs democratiques, pour le respect du vote
populaire. La voie que vous avez choisie, Monsieur Aristide, est une voie sans issue. Elle
nous menera nulle part. Mais par contre elle conduit certainement le pays a la
catastrophe.
La Convergence Democratique est decidee a vous forcer, Monsieur, a abandonner votre
politique du fait accompli, votre logique risquee de confrontation pour emprunter le
chemin sur de la negotiation et du compromis.
Au Peuple Haitien la Convergence dit: "N'ayez pas peur. N'ayez pas peur des
gesticulations gurrieres d'un croise d'un autre temps. N'ayez pas peur de mener le bon
combat, car la cause est juste."
Gerard Pierre-Charles |
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OPL
|
Victor Benoit
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Espace de Concertaion |
Affichez a 2:35 p.m., le jeudi 17 mai 2001
J.B. ARISTIDE MET FIN AUX NEGOTIATIONS ET
APPELLE LES |
CHIMERES A LA GUERRE TOTALE CONTRE L'OPPOSITION |
Port-au-Prince le 16 mai 2001
Le Palais National a accuelli le 16 mai 2001 les Casecs, les Asecs et les delegues de
ville nommes a la faveur des elections frauduleuses de l'annee 2000. Jean Bertrand
Aristide a tranche. Il a hausse le ton en affirmant son irrevoclable determination a ne
pas negocier les resultats inventes par son Conseil Electoral Provisoire et rejetes par
95% de la population haitienne. Il a renvoye d'un revers de la main la Convergence
Democratique et les partis politiques allies, la societe Civile, l'OEA, les Chefs d'Etats
du continent, le Troisieme Sommet des Ameriques, l'Union Europenne qui n'ont cesse
d'exiger un Accord politique entre le pouvoir Lavalas de facto et l'opposition pour une
sortie de crise.
Depuis plus de trois semaines des ministres et d'autres membres du gouvernement de facto
multiplient des visites nocturnes dans les mairies de plusieurs villes de province pour
distribuer des armes et exhorter les chimeres a la gurre totale contre l'opposition. Le
leader de Fanmi Lavalas a autorise ses Casecs, ses Asecs et ses delegues de ville a
frapper avec la derniere rigueur tous ceux qui s'aviseront de remettre en question les
"elections" de l'an 2000. Avec une solennite toute ciceronienne il leur a
declare: "Le vote du peuple n'est pas negociable ... Vous etes des elus du peuple ...
Restez a vos postes ... Personnes ne peut vous deloger.
Les signaux de la guerre totale sont deja perceptibles dans les accusations, les menaces
ouvertes contre l'opposition. La terreur lavalassienne accentue ses ravages a la Cite
Soleil, a Carrefour, a Petit-Goave, au Cap Haitien, aux Gonaives, a Hinche, a Aquin, aux
Cayes, a Baptiste, etc. Un peu partout a travers le pays des membres et partisans de la
Convergence Democratique sont persecutes, arretes, matraques, obliges de gagner le
marquis. A l'exterieur Lavalas est en etat de guerre contre les huit (8) points promis a
l'administration americaine. A l'interieur il declare la guerre aux negociations avec la
Convergence Democratique. Seul contre tous Lavalas connait aujourd'hui les revers d'une
guerre perdue.
LE SERVICE D'INFORMATION DU MDN |
Affichez a 6:10 p.m., le vendredi 11 mai 2001
LA RENCONTRE OEA/CARICOM/CENTRE CARTER/ |
Port-au-Prince le jeudi 10 mai 2001
Le jeudi 10 mai 2001 une Mission conjointe d'exploration OEA/CARICOM/CENTRE CARTER a
rencontre pendant plus de deux heures la CONVERGENCE DEMOCRATIQUE au siege de l'OEA a
Petion-Ville. Le Secretaire General Adjoint de l'OEA M. Luigi Einaudi etait accompagne de
M. Ramdy de la CARICOM et de deux membres du Centre Carter pour les droits de l'homme.
Visiblement detendu en compagnie de visages familiers, M. Einaudi n'a pas cache sa
satisfaction d'avoir approfondi avec la Convergence Democratique l'apprentissage de
certains mecanismes classiques d'un processus de negociations. Il a laisse entendre que
face a la crise haitienne, la communaute internationale est a la recherche d'un equilibre
delicat qui ne peut etre trouve qu'avec notre participation. Quelle que soit, dit-il, la
position adoptee par la communaute internationale, le jugement final appartient aux
Haitiens.
Invitee a indiquer des pistes de solution a la crise, la Convergence Democratique a remis
a la Delegation un aide-memoire decrivant brievement les efforts qu'elle a deployes pour
creer les conditions d'un Accord politique solide. L'aide-memoire evoque aussi les
problemes relatifs au role de la societe civile, a la mediation de l'OEA, a la
gouvernabilite, a la relance economique et sociale. La lettre en sept points adressee a la
Convergence Democratique par le President provisoire MeGerard a ete evoquee par M.
Einaudi. Les recommendations du President Gourgue ont ete appuyees en bloc par la
Convergence.
Pour influencer unilateralement la Mission conjointe d'exploration, le clan Lavalas a
orchestre une propagande mensongere dans le Miami Herald et la presse haitienne. M.
Einaudi a dementi formellement certaines declarations que lui prete le Palais National et
a qualifie ces manoeuvres de primitives.
La question haitienne sera a l'ordre du jour de la prochaine reunion de l"OEA le 3
juin 2001 a Costa Rica. Si d'ici cette date aucune solution n'est trouvee, les decisions
internationales risquent de deplaire a plus d'un.
LE SERVICE D'INFORMATION DU MDN |
Affichez a 3:01 p.m., le mercredi 9 mai 2001
Haiti: l'enquete sur l'assassinat de Jean
Dominique de nouveau entravee |
Paris, France, le 9 mai 2001
Dans une lettre addressee au president Jean-Bertrand Aristide, Reporters sans Frontieres
(RSF, www.rsf.org) a exprime sa preocupation face a la
reduction des moyens affectes a la securite du judge Claudy Gassant, en charge de
l'enquete sur l'assassinat, le 3 avril 2000, de Jean Dominique, directeur de Radio Haiti
Inter. L'organisation a demande que celle-ci soit immediatement renforcee. "Il est
inoui que le ministre de la justice declare publiquement que tous les moyens necessaires
on ete mis a la disposition du juge alors qu'il n'en est rien", s'est indigne Robert
Menard, secretaire general de RSF. Ce dernier a egalement proteste contre les actes
d'intimidations dont a ete victime le judge Gassant de la part du commissaire Evens
Saintune. RSF a demande au President d'user de toute son influence afin que de tels
agisssements soient sanctionnes.
Selon les informations recueillies par RSF, le judge Gassant a affirme, le 8 mai 2001,
etre peoccupe par sa securite et s'est dit pret a demissioner si le gouvernement ne
renforcait pas sa protection. Les sept policiers qui avaient ete affectes a sa securite
ont ete mutes et n'ont pas ete remplaces. Le judge a declare ne plus etre protege
aujourd'hui que par quartre civils, moins bien equipes. "Il m'est difficile de
proceder a des arrestations dans ces conditions", a-t-il souligne. Contredisant les
propos du ministre de la justice, qui declarait, fin avril, que les moyens necessaires a
sa securite ont ete mis a sa disposition, le judge Gassant affirme qu'il n'a pas obtenu
les effectifs demandes. Il precise egalement qu'une lettre addressee au debut du mois
d'avril au ministre de la justice, Gary Lissade, et dans laquelle il demandait notamment
des gilets pare-balles, un meilleur equipement pour les hommes en charge de sa securite et
un autre vehicule, est reste sans reponse.
Dans une conversation telephonique avec RSF, Claudy Gassant a par ailleurs affirme avoir
ete l'object de plusieurs actes d'intimidations de la part du commissaire Evens Saintune
au cours des dernieres semaines. Il rapporte que, le 16 avril 2001, le commissaire
Saintune, accompagne d'une dizaine d'hommes armes, l'a intercepe pour lui demander de
remettre son vehicule blinde a la disposition du ministre de la Justice. Ayant refuse
d'optemperer, le commissaire s'est montre aggressif, lui donnant un coup de portiere alors
qu'il tentait de descendre de sa voiture. Le judge, qui a pu repartir quelques minutes
plus tard, a finalement restitue le vehicule le 2 mai dernier, apres deux nouveaux
incidents survenus avec le commissaire Saintune. Selon Claudy Gassant, le ministre de la
Justice a confirme avoir donne l'ordre au commissaire d'exiger la restitution du vehicule,
sans donner d'explication. Le magistrat ne dispose plus aujourd'hui que d'un vehicule pour
mener l'enquete, contre quatre fin mars.
Claudy Gassant est le deuxieme judge d'instruction en charge de l'enquete sur l'assassinat
de Jean Dominique. Son predecesseur, Jean-Senat Fleury, avait prefere abandonner le
dossier apres avoir subi des pressions. Le judge Gassant a lui-meme ete menace a plusieurs
reprises. le 30 janvier 2001, le depute Millien Rommage, accompagene de plusieurs hommes
lourdement armes, avait menace de cribler sa voiture de balles "s'il
continuait". M. Rommage est un ami politique du senateur Dany Toussaint, dont
plusieurs proches venaient d'etre entendus dans cette affaire.
Dans un rapport publie le 2 avril 2001, RSF denoncait que l'enquete a failli etre etouffee
a plusieurs reprises. En juin 2000, Jean Wilner Lalanne, soupconne d'avoir servi
d'intermediare entre les commanditaires et les executants, est mort dans des circonstances
douteuses apres son arrestation. En janvier 2001, le judge s'est egalement heurte a
l'opposition du Senat l'orsqu'il a demande a entendre le senateur Dany Toussaint comme
temoin.
Reporters sans frontieres defend les journalistes emprisonnes et la liberte de la presse
dans le monde, c'est-a-dire le droit d'informer et d'etre informe, conformement a
l'article 19 de la Declaration universelle des droits de l'homme. Reporters sans
frontieres compte neuf sections nationales (Allemagne, Autrice, Belgique, Espagne, France,
Grande-Bretagne, Italie, Suede et Suisse), des representations a Abidjan, Bangkok,
Montreal, Tokyo et Washington, et une centaine de correspondants dans le monde.
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Affichez a 7:25 p.m., le samedi 28 avril 2001
DECLARATION DE LA CONVERGENCE DEMOCRATIQUE |
Port-au-Prince le 27 avril 2001
La Convergence Democratique constate avec regret que Monsieur Jean-Bertrand Aristide n'a
pas reagi a la lettre proposant une rencontre bilaterale aux fins de determiner le cadre
et l'agenda des futures negociations.
La Convergence Democratique remarque que Monsieur Jean Bertrand Aristide prefere se cacher
derriere un statut de President contester pour refuser de relancer les pouparlers.
La Convergence Democratique note que le leader de Fanmi Lavalas, habile a faire des
declarations sur son desir de dialoguer, se revele incapable de poser des actes qui
prouvent sa volonte d'engager des negotiations serieuses.
La Convergence Democratique estime que les chances d'application des decisions a sortir de
ces negociations dependent de l'implication personnelle de Monsieur Jean Bertrand
Aristide, quel que soit le titre dont il peut se prevaloir, ou de personnes dument
mandatees par lui pour prendre des decisions a sa place.
La Convergence Democratique reaffirme sa volonte de trouver un Accord global sur la crise
Haitienne passant par un consensus sur:
a) La question des elections de l'an 2000. |
b) La gouvernabilite du pays. |
c) La relance economique et le developpement social. |
La Convergence Democratique sensible a la situation de detresse que connaint le pays,
entend laisser les portes ouvertes a la reprise rapide des negotiations. En consequence,
elle invite le Groupe d'Initiative de la Societe Civile et L'OEA a etudier l'opportunite
de prendre une initiative qui pouura aider a la relance des negotiations en vue de trouver
un compromis sur la base d'un Accord politique.
Victor Benoit
|
(Espace de Concertation) |
Hubert de Ronceray |
(MPSN)
|
JEAN BERTRAND ARISTIDE PERSISTE DANS SON REFUS DE NEGOCIER |
UNE SORTIE DE CRISE AVEC LA CONVERGENCE
DEMOCRATIQUE |
Port-au-Prince le 26 avril 2001
Au sommet des Ameriques a Quebec les trente-trois chefs d'Etats qui s'etaient resignes a
tolorer la presence genante de M. J.B Aristide avaient tres clairement ordonne au
dictateur haitien de rencontrer l'opposition des son retour a Port-au-Prince pour negocier
avec elle une sortie de crise. En presence de ses patrons blancs M. Aristide feint, comme
toujours, d'etre l'agneau qui irait tondre le pre avec le troupeau. A l'aeroport
international, il a de nouveau roule les naifs et les imbeciles en se declarant pret a
visiter un a un les leaders politiques, a diner avec eux, a resoudre la crise politique
avant le 2 mai 2001. "Prenez-moi au mot" disait-il. Et la Convergence
Democratique l'a pris au mot en l'invitant a une rencontre bilaterale de planification des
negociations a l'Hotel El Rancho le vendredi 27 avril 2001 a 11 heures du matin.
Le 26 avril 2001 a 4 heures 07 de l'apres-midi la Convergence Democratique a recu une
lette signee de M. Yvon Neptune Representant National a.i. du parti Fanmi Lavalas. Dans
cette lettre M. Neptune a deliberement menti en pretant a la Convergence Democratique des
propos et des intentions qui ne sont pas les siens. Jean Bertrand Aristide a choisi une
nouvelle fois de fuir les negotiations. Le Porte-parole du parti Fanmi Lavalas avait
deplore la coincidence du voyage a Quebec de M. Aristide avec la tenue de la rencontre
inter-haitienne du 19 avril 2001. Les motifs de ce nouveau refus doivent etre touves dans
la politique du fait accompli.
La Convergence Democratique accueillera M. Neptune au lieu et a l'heure indiques pour lui
exprimer la deception et la colere du peuple haitien. Ce sera l'occasion pour le troisieme
Sommet des Ameriques de se mesurer le vide du pouvoir Lavalas, son mepris des engagements
internationaux, son incapacite a resoudre la crise electoral et a mettre en place les
mechanismes d'une gestion democratique.
LE SERVICE D'INFORMATION DU MDN |
Affichez a 3:15 p.m., le mardi 24 avril 2001
LA CONVERGENCE DEMOCRATIQUE INVITE JEAN
BERTRAND ARISTIDE |
A UNE RONDE PREPARATOIRE AUX VRAIES
NEGOTIATIONS |
Port-au-Prince le 24 avril 2001
M. Jean Bertrand Aristide |
Cher Compatriote,
La Convergence Democratique preocupee par la persistence de la crise et ses effects
nefastes sur les conditions de vie deja precaires de la population, croit qu'il est de son
devoir de rechercher avec vous la concretisation d'un accord politique en vue de sortir le
pays de la catastrophe dans laquelle il se trouve. Elle vous prend donc au mot, vous qui
parlez de reprise du dialogue et de resolution de la crise.
D'ailleurs, la Convergence Democratique avait regrette l'abstence de votre Parti a la
rencontre de reflexion inter-haitienne du jeudi 19 avril 2001.
C'est dans un esprit d'ouverture et de compromis que la Convergence Democratique vous
invite en presence des representants de l'Initiative de la Societe Civile a une rencontre
bilaterale de planification du cardre et de l'agenda prealable au lancement de veritables
negotiations le vendredi 27 avril 2001 a l'Hotel El Rancho a 11 heures a.m.Esperant que
vous comprendrez le fondement de sa demarche, la Convergence Democratique vous prie de
recevoir, cher compatriote, l'expression de ses patriotiques saluations.
Victor Benoit |
Espace de Concertation |
Gerard Pierre-Charles |
OPL
|
Claire Lydie Parent
|
Pademh
|
LE MDN ET LE TROISIEME SOMMET DES AMERIQUES |
Port-au-Prince le 23 avril 2001
Les 21 et 22 avril 2001 trente quatre Chefs d'Etats du continent americain se sont reunis
a quebec (Canada) pour consolider le respect des valeurs democratiques et jeter les bases
d'une eventuelle Zone de Libre Exchange des Ameriques ZLEA s'etendant du Canada au Chili.
Ce grand marche avait favorise a partir du 1er janvier 2005 la libre circulation des
biens, des services, des marchandres au benefice de 800 millions d'habitants, soit 15 de
la population mondiale. Ce troisieme Sommet a maintenu l'exclusion de Cuba de la famille
democratique mais avait promis d'envisager celle d'autres pays comme Haiti qui a affiche
un record peu enviable en matiere de violations de la Constitution, des lois, des droits
humains, de demantelement des institutions democratiques, de trafic de drogue, etc.
Le crime electoral du 21 mai 2000 et le coup d'etat electoral du 26 novembre 2000 qui ont
permis a Jean Bertrand Aristide d'imposer a Haiti un Parlement croupion et un Executif de
facto auraient pu constituer un obstacle a sa presence a ce troisieme Sommet. Mais les
"sharpes" c'est-a-dire les representants personnels des Chefs d'Etats et de
gouvernement reunis une semaine plus tot a Quebec n'ont pas suggere de confier aux
Ministres des Affaires Etrangeres de l'Organisation des Etats Americains le soin
d'appliquer a Haiti le modele peruvien a la suite de la destitution du president Alberto
Fujimori. M. Cesar Gaviria Secretaire General de L'OEA est attendu a Port-au-Prince au
cours de la derniere semaine d'avril 2001.
1) La compassion pour Haiti, |
2) L'hypothetique buee de sauvetage du CARICOM, |
3) L'incontournable mondialisation, |
4) Une victoire et une honte pour Haiti. |
I. LA COMPASSION POUR HAITI |
Le President americain Georges W. Bush a develope au cours de sa campagne electorale sa
philosophie du "conservatisme compatissant", c'est-a-dire une action du
leadership americain qui n'exclut personne, qui applique les principles conservateurs de
l'economie de marche a la vraie tache qui consiste a aider tout le monde, y compris les
pauvres et les defavorises.
C'est cette philosophie qu a valu a Haiti le regard bienveillant des organisateurs du
Sommet des Ameriques. Les Officielles Canadiens avaient declare que le respect des valeurs
democratiques est le principal passeport pour la participation au Sommet et que les
nations de l'hemisphere occidental qui on tourne le dos a la democracie peuvent s'attendre
a etre exclus de la ZLEA. Jusqu'a la derniere minute les discussions etaient tres vives
quant la liste des Chefs d'Etats a inviter. On a finalement decide de le punir a la face
du monde au lieu d'isoler Haiti de la mouvance du troisieme millinaire.
II. L'POTHETIQUE BOUEE DE SAUVETAGE DU CARICOM |
Pour se proteger contre la tempete qui l'attendait au Canada, M. Jean Bertrand Aristide
a recontre a Miami dix chefs de gouvernement du CARICOM. En se chargeant de ce mauvais
eleve, les professeurs du CARICOM cherchent a proteger l'adhesion d'Haiti au marche commun
des Caraibes, a soigner leur project d'installer a Port-au-Prince un bureau officiel et a
accroitre leur poids face a l'OEA.
Mais on ne voit pas trop comment le CARICOM peut tordre le cou a toutes les violations des
droits de l'homme, a tous les scandales electoreaux accumules par le pouvoir lavalas pour
inspirer en faveur de J.B. Aristide un rapport du Secretaire General de l"OEA le 2
mai 2001 et une decision de l'Assemblee Generale de cette organisation a San Jose six
semaines apres le sommet. Pareil exercice risque de mettre le CARICOM dans une position
inconfortable et meme indefendable.
Affichez a 6:20 p.m., le mardi10 avril 2001
UNE EVENTUELLE PARTICIPATION DE LAVALAS AU
SOMMET DES AMERIQUES |
SERAIT UNE NOUVELLE GIFLE A LA DEMOCRATIE |
Port-au-Prince le 9 avril 2001
Le reve democratique haitien ne de l'esprit du 7 fevrier 1986 est passe de la bamboch a la
catastrophe. la liberte reconquise a sombre dans l'empire du "dechoucage" et de
la "lebrunisation". Non content d'avoir viole systematiquement pendant dix (10)
ans la Constitution et les lois du pays, Lavalas s'est paye le luxe d'ironiser et de
ridiculiser la communaute international en meprisant souverainement ses engagements
vis-a-vis de cette derniere.
La nouvelle de l'invitation adressee au No 1 du Pouvoir Lavalas conteste et de facto pour
sa participation au Sommet des Chefs d'Etat democratiquement elus du continent americain a
jete la consternation et le desarroi dans toutes les couches sociales d'Haiti. Quand on
accumule les divers Rapports objectifs du Secretaire General des Nations Unies sur Haiti
M. Kofi Annan et ceux des organizations nationales et internationales des droits humains,
quand on tient compte des decisions de l'Union Europeenne a la suite du scandale electoral
de l'an 2000, quand on considere les multiples prises de position du Congres americain sur
les dossiers des droits de l'homme, des assassinats, de la drogue, quand on considere les
septs (7) recommandations de walter Fontroy au Secretaire d'etat americain M. Colin
Powell, on se demande sur la base de quels criteres et au nom de quelle morale
internationale les organisateurs se sont resolus a aligner Lavalas parmi les representants
de la democratie dans le continent.
Le 20 avril 2001 les populations de Port-au-Prince, de Petit-Goave, de Leogane, de
Thomazeau, de St-Marc, de Desdunes, de Lascahobas, etc. manifesteront leur opposition a la
presence de Lavalas au Sommet des Ameriques a Quebec (Canada). Le parti Mobilisation pour
le Developpement National (MDN) membre a part entiere du MPSN et de la Convergence
Democratique appuie fermement ces manifestations pacifiques.
LE SERVICE D'INFORMATION DU MDN |
Affichez a 10 p.m., le jeudi 5 avril 2001
2 avril 2001
Qui a tue Jean Dominique? |
3 avril 200 - 3 avril 2001 |
"S'ils ont pu tuer Jean Dominique, ils peuvent tuer n'importe quel journaliste" |
Un an apres l'assassinat, le 3 avril 2000, du celebre journaliste haitien Jean Dominique,
Reporters sans frontieres, qui s'est rendue en Haiti du 19 au 25 mars 2001, publie un
rapport dans lequel l'organisation fait le point sur les nombreux obstacles rencontres par
les enqueteurs depuis le debut de l'instruction.
Au terme de sa mission, RSF a pu constater que l'enquete a failli etre etouffee a
plusieurs reprises:
- Jean Wilner Lalanne, soupconne d'avoir servi d'intermediare entre les commanditaires et
les executants, est mort apres avoir subi une operation benigne. Son corps a disparu de la
morgue alors que les enqueteurs souhaitaient realiser une autopsie.
- invoquant l'immunite parlementaire, le Senat a refuse pendant plusieurs semaines que le
senateur Dany Toussaint, dont Jean Dominique avait denonce "les ambitions", soit
entendu comme temoin par le judge d'instruction.
- a plusieurs reprises, les enqueteurs ont du faire face a des actes d'intimidations et
des menaces. Le premier judge d'instruction nomme sur l'enquete, Jean Senat Fleury, a
abandonne le dossier, apres cinq mois d'enquete.
RSF craint que l'instruction ne rencontre de nouveaux obstacles. L'organisation considere
que l'aboutissement de cette enquete depend avant tout de la volonte politique du
gouvernement. Elle estime que l'attitude qu'adoptera l'administration du president
Jean-Bertrand Aristide dans cette affaire dera signe de sa volonte a defendre la liberte
de la presse et a lutter contre l'impunite dans un pays qui a connu une dizaine
d'assassinats politiques au cours des deux dernieres annees.
Dans son rapport, RSF recommande a l'administration du president Aristide de renforcer les
moyens financiers, materiels et logistiques alloues a l'instruction. L'organization a
egalement recommande au pouvoir legislatif de respecter l'independace du pouvoir
judiciare, et au pouvoir executif, de s'engager a faire appliquer les decisions de
justice, quelles qu soient les personnes mises en cause. Enfin, RSF a demande
l'Organisation des Etats americains (OEA, a l'union europeenne, a l'Organisation
internationale de la Francophonie et au Rapporteur special des Nations unies pour Haiti,
d'accorder une attention particuliere a cette affaire.
Le 3 avril 2000, Jean Dominique, le journaliste et analyste politique haitien le plus
connu du pays, etait abattu dans la cour de sa statation, Radio Haiti Inter. Cinq jours
plus tard, 16.000 personnes etaient presentes au stade Sylvio Cator pour assister aux
funerailles du journaliste. Le president Rene Preval avait decrete trois jours de deuil
national. Depuis, une fondation a ete cree, la "Fondasyon Eko Vwa Jean
Dominique", pour faire en sorte que le crime ne reste pas impuni et prolonger
l'engagement du directeur de Radio Haiti Inter en faveur de l'education et de la formation
de la population.
"S'ils ont pu tuer Jean Dominique, ils peuvent tuer n'importe quel journaliste".
A l'image de Lilianne Pierre-Paul, l'actuelle directrice de Radio Kiskeya et ancienne
journalist de Radio Haiti Inter, l'ensemble des journalistes haitiens s'est trouve
"en etat de choc" le 3 avril. Ils ont pris cet assassinat comme un avertissement
pour toute la presse.
Fervent democrate, Jean Dominique avait du prendre a deux reprises le chemin de l'exil, en
1981 sous la dictature de la famille Duvalier, puis en 1991 lors de l'arrivee des
militaires au pouvoir (1991-1994).
Connu pour son independence de ton, le journaliste critiquait aussi bien les anciens
duvalieristes et les militaires, que les grandes familles de la bourgeoisie ou, plus
recemment, ceux qu'ils soupconnaient, au sein de Fanmi Lavalas, le parti du president
Jean-Bertand Aristide, de vouloir "detourner ce mouvement des principes".
Ce rapport est disponible en francais et espagnol sur le site de RSF:
<color><param>0000,0000,00FF</param>www.rsf.fr</color>
Pour tout renseignement complementaire, veuiller conctacter Regis Bougeat au (33)
144838471 ou consultez le site de Reporters sans frontieres:
<color><param>0000,0000,00FF</param>www.rsf.fr
</color></fontfamily>
Regis Bourgeat
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LE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT DE L'OEA PLAIDE
EN FAVEUR DES |
CONDITIONS DE LA REPRISE DU DIALOGUE ET DES
NEGOCIATIONS |
Port-au-Prince le 3 avril 2001
M. Luidgi Einaudi Secretaire General Adjoint de L'OEA a rencontre ce 3 avril 2001 la
Convergence Democratique dans le cadre d'une serie d'entretiens engages egalement avec le
gouvernement de facto et la societe civile. Durant les quatre-vingt-dix (90) minutes qu'il
a passees en compagnie des membres du Directoire de la Convergence Democratique, il s'est
refere a trois ordres de problemes:
1. La vague de violence declenchee dans le pays au cours du mois de mars 2001, violence
qui a failli justifier une visisite-eclair du Secretaire General.
2. Le blocage economique d'haiti.
3. L'initiative de la Societe Civile dans le sens d'une reprise des negociations.
M. Einaudi est venu tester l'etat d'esprit des acteurs de la crise pour definir les
conditions d'une reprise du dialogue et mettre au point une structure pour un Accord
Politique National. Ses critiques n'ont epargne ni le clan Lavalas ni la Convergence
Democratique. Il a denonce certaines decisions unilaterales, deguisees et cyniques du
pouvoir Lavalas comme la reedition d'un Conseil Electoral Provisoire non credible et sans
accord politique. Il a reproche a la Convergence Democratique son option zero mais a
reconnu certaines avancees positives qui doivent etre ins trumentalisees. Il a manifeste
le plus large soutien a l'initiave de la Societe Civile (ISC) pour une reprise des
negotiations. Sa perception de la crise haitienne est beaucoup plus nuancee, plus
equilibree. "Je ne vois pas de bonnes conditions pour le dialogue aujourd'hui."
a-t-il declare.
La rencontre du 3 avril 2001 a marque un changement significatif d'attitude de M. Einaudi
dans le sens d'une plus grande ouverture aux dossiers de la violence et d;une plus grande
rigueur dans la recherche d'une strategie basee sur les interets fondamentaux des acteurs
politiques.
LE BUREAU POLITIQUE CENTRAL DU MPSN |
Wehaitians.com, the scholarly journal of
democracy and human rights |