French Forum - Lettres, Notes de presse, etc.
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Affichée le 14 août 2003
                    
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Note de Presse
Abassade des Etats-Unis d'Amérique

Ambassade des Etats-Unis d'Amérique Bureau des Affaires Publiques 14, Avenue Marie-Jeanne Port-au-Prince, Haiti Tél: 222-1504 / 222-5726 Fax: 223-8324

Le 14 août 2003 No. 2003/ 47

LE CHARGE D'AFFAIRES A.I. DE L'AMBASSADE AMERICAINE REITERE FERMEMENT QUE LA POLITIQUE DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE EST D'APPUYER LA RESOLUTION 822 DE L'OEA

Le Chargé d'Affaires a.i. de l'Ambassade Américaine réitère fermement que la politique des Etats-Unis d'Amérique est d'appuyer la résolution 822 de l'Organisation des Etats Américains, ainsi que les résolutions 806 et 1959. La résolution 822 appelle à la formation d'un Conseil Electoral Provisoire crédible, neutre et indépendant, susceptible d'organiser les élections municipales et législatives.

L'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Port-au-Prince croit difficilement que quelqu'un de l'ancien CEP puisse appeler aux élections et proposer des dates lorsque le Président Aristide lui-même a annoncé la formation d'un nouveau CEP en février 2003.

Vu que le CEP doit être formé par consensus et non de façon unilatérale, le gouvernement haïtien doit bien clarifier les déclarations faites le 13 août à la presse et au public haïtien.

Le Chargé réaffirme l'engagement du gouvernement américain en ce sens et souligne que toute élection non conforme à la résolution 822 est inacceptable. (Fin texte)

                                    
Affichée le 12 août 2003
                     
Note de Presse
Note de presse du Groupe des 184
                   
Sujet: Levée de fonds

Tenant compte de multiples offres de support et d’aide reçues des amis tant d’Haïti que de la diaspora, le groupe des 184 tient à remercier tous ceux qui souhaitent l’aider à poursuivre ses activités d’élaboration d’un Contrat Social et aussi à faire face aux coûts et dépenses découlant de l’incident tragique survenu à Cité Soleil le samedi 12 juillet 2003, à savoir :

- l’assistance médicale aux 42 personnes blessées par des jets de pierres et éclats de vitres le 12 juillet 2003 ;

- la réparation des dommages à l’école Sainte Thérèse d’Avila des Frères Salésiens desservant 1,500 élèves et le remplacement du matériel endommagé et volé ;

- le remplacement du véhicule assigné au Révérend Père Volel ;

- la réparation de 12 véhicules – bus – taptaps loués pour l’occasion du 12 juillet ;

- le remplacement de 996 chaises volées à l’intérieur de l’école le 12 juillet ;

- la poursuite de la promotion du Contrat Social par le Groupe des 184.

Le Groupe des 184 prie tous ceux qui souhaitent contribuer à supporter ces coûts et dépenses de bien vouloir déposer leurs dons à l’une des institutions suivantes : la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti(CCIH), l’Association des Industries d’Haïti (ADIH), la Fondation Nouvelle Haïti (FNH), la Confédération Nationale des Educatrices et Educateurs Haïtiens (CNEH), le Mouvement des Femmes Haitiennes pour l’Education et le Développement (MOUFHED). Les contributions seront libellées à l’ordre de FNH avec la mention - pour le Groupe des 184. Les amis de la Diaspora peuvent faire parvenir leurs contributions à la FNH/USA – avec la mention pour le Groupe des 184, à l’adresse suivante :FNH America,PO BOX 5726, Bethesda MD2824-

Email : 184support@fnhamerica.org 

Un reçu numéroté sera délivré pour toute contribution obtenue

Le Groupe des 184 remercie encore tous ceux qui lui apportent leur support tant moral que matériel et les assure de sa détermination à continuer de lutter pour aboutir à la mise en oeuvre d’un Contrat Social qui nous mène vers une Haïti avec de meilleures conditions de vie, où règnent la paix, la sérénité et le respect des droits de chaque Haïtien

Pour le secteur privé Pour le secteur paysan ________________________

Pour la coordination _________________________

Pour le secteur populaire_______________ __________________

                           
Affichée le vendredi 1 août 2003
                                   
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Note de Presse
Reporters sans frontières critique les enquêtes, bâclées et sans suite, menées par l'armée israélienne sur les cas de journalistes tués dans les Territoires occupés

Liberté de la presse

ISRAËL - 30 juillet 2003

Reporters sans frontières publie, le 29 juillet 2003, un rapport d'enquête sur "L'attitude de l'armée israélienne : Des regrets, mais pas de véritables enquêtes, encore moins de sanctions", concernant les circonstances de la mort de Nazeh Darwazi, cameraman palestinien, tué à Naplouse le 19 avril 2003, et de James Miller, documentariste britannique, tué dans la bande de Gaza le 2 mai 2003.

Reporters sans frontières déplore le manque flagrant de sérieux et de détermination des enquêtes de l'armée israélienne. De réelles investigations, qui pourraient donner lieu à des poursuites et à des sanctions, doivent être menées par la Police militaire sur la mort des deux journalistes tués en 2003 dans les Territoires occupés.

L'organisation de défense de la liberté de la presse conclut que l'enquête sur la mort de Nazeh Darwazi a été bâclée. Les témoins disposés à parler n'ont pas été entendus. Aucune conclusion n'a été rendue publique depuis plus de trois mois. L'affaire a très probablement été classée par le procureur militaire alors que les soupçons d'infraction au règlement nécessitaient une investigation de la Police militaire. Dans le cas de James Miller, de nationalité britannique, la pression du gouvernement britannique et de la famille contraignent l'armée israélienne à poursuivre l'enquête. Mais des lenteurs injustifiables et des déclarations erronées de la part d'officiers supérieurs de l'armée ont été observées. Les lieux du drame auraient été volontairement modifiés, ce qui rendrait aujourd'hui une reconstitution impossible. La déposition d'un des principaux témoins vient seulement d'être enregistrée. En outre, il s'agit d'une enquête interne dénuée de transparence. La Police militaire n'a toujours pas été convoquée, près de trois mois après les faits, alors qu'une bavure semble avoir été commise.

Concernant la mort de Nazeh Darwazi, l'organisation de défense de la liberté de la presse a établi qu'un soldat israélien aurait procédé, sans visibilité et sans justification, à un tir ayant entraîné la mort du cameraman. L'action se voulait vraisemblablement un tir de sommation, excluant l'hypothèse d'une intention criminelle. Cependant, la manière de procéder au tir constitue une infraction au règlement, ce qui justifie l'ouverture d'une enquête par la Police militaire. Des sanctions devraient, le cas échéant, être prises contre l'auteur du tir et son supérieur hiérarchique.

Concernant la mort de James Miller, Reporters sans frontières réclame plus de transparence et de diligence du côté de l'armée israélienne. Les armes de l'unité de soldats impliquée dans les faits devraient être rapidement testées, même si des doutes pèsent sur les armes fournies pour l'instant. Selon la procédure en place, le procureur militaire devrait immédiatement confier l'enquête à la Police militaire puisqu'un fort soupçon d'infraction au règlement existe.

Si, dans les deux cas, la thèse de la légitime défense devait se révéler fausse, comme l'indique le rapport de Reporters sans frontières, l'armée israélienne serait tenue de prendre des sanctions contre les responsables de ces négligences, erreurs ou exactions, aux conséquences tragiques. Il est impératif que ces sanctions soient annoncées publiquement afin que les journalistes puissent continuer à travailler dans les territoires occupés sans craindre pour leur vie. Il y va de la lutte contre le sentiment d'impunité qui règne aujourd'hui chez certains soldats. Et de la sécurité des journalistes et de la liberté d'information des médias sur le conflit israélo-palestinien.

Nazeh Darwazi, cameraman palestinien travaillant pour l'agence de presse américaine APTN, a été tué le 19 avril 2003 à Naplouse. James Miller, documentariste britannique de la maison de production Frostbite, a été tué le 2 mai 2003 à Rafah, au sud de la bande de Gaza. Tous deux étaient identifiables comme cameramen grâce à leurs vêtements. Ils étaient accompagnés de plusieurs témoins qui affirment que l'armée israélienne a fait feu sans raison particulière.

Ces dernières morts portent à cinq le nombre de professionnels des médias tués depuis septembre 2000 alors qu'ils couvraient l'actualité dans les Territoires occupés. Une soixantaine de journalistes ont été blessés par balles depuis le début de la seconde Intifada.

Le rapport est consultable sur le site www.rsf.org  

-- Séverine Cazes-Tschann Middle East Desk

Reporters Without Borders 5 rue Geoffroy-Marie F - 75009 Paris 33 1 44 83 84 84 33 1 45 23 11 51 (fax) middle-east@rsf.org www.rsf.org

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