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Editorial
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Affichées le lundi 27, novembre 2002    

Note de presse
L'ordre des avocats de Port-au-Prince
                        
Palais de Justice - Port-au-Prince Haiti
                 
Le 26 novembre 2002

-Profondément alarmé et offusqué par la dégradation accélérée de l'environnement socio-économique et politique du Pays, dégradation à incidences négatives majeures sur le fonctionnement du système judiciaire haïtien qui trop souvent sert d'instrument aux mains de l'Exécutif ; -Notant avec beaucoup de stupéfaction, l'attitude désinvolte et irresponsable des autorités de l'Etat dont le laxisme semble encourager, faciliter et même cautionner les arrestations et détentions arbitraires et illégales, les incendies criminels des propriétés mobilières et immobilières ( bâtiments publics-Commissariats de police, Tribunaux, maisons privées etc .. ) et les actes de violence de toutes sortes, enregistrés dans le Pays, actes qui mettent en péril la liberté et la vie des citoyens ; -Tenant compte d'une part, de la situation chaotique dans laquelle évolue le Pays et d'autre part, des entraves mises volontairement à l'exercice de la profession d'avocat savoir : 1.- menaces et intimidations. 2.- refus catégorique de certaines autorités judiciaires d'entendre les affaires portant sur la liberté individuelle. 3.- refus systématique d'exécuter les décisions de justice ordonnant la libération des citoyens détenus arbitrairement et illégalement. -Conscient des graves dangers qui menacent le Pays à la dérive.

-Déclare par la présente, appuyer de façon expresse et formelle, la déclaration du Secteur privé des affaires du 23 novembre courant, considérée comme étant l'expression éloquente de l'opinion de la grande majorité de la population.

Condamne avec véhémence : 1.-les actes criminels perpétrés la semaine dernière à Petit Goâve, par la Police Nationale d'Haïti contre des élèves manifestant pacifiquement et sur qui elle a tiré à cartouche vive, à bout portant, comme à Soweto. 2.-les actes de violence, les actes criminels enregistrés à Port-au-Prince le vendredi 22 novembre 2002. 3.-les actes de violence, les actes criminels perpétrés ce lundi 25 novembre 2002, par des agents de la Police Nationale d'Haïti de concert avec des bandits illégalement armés, contre des élèves et d'autres personnes aux Gonaives. 4.-les violences inexplicables et inacceptables exercées ce 25 novembre 2002 par des agents de la Police Nationale d'Haïti contre les étudiants de la Faculté d'Ethnologie, dans l'enceinte même de la Faculté.

-Rappelle : lo) Que, conformément aux dispositions des articles 19, 24, 28, 28.1, 31, 34 et 36 de la Constitution en vigueur, sont garantis et protégés par l'Etat : -le droit à la vie, à la santé et au respect de la personne humaine, la liberté individuelle, la liberté d'expression, la liberté d'exercer la profession de journaliste, la liberté de réunion et d'association, l'inviolabilité de l'enceinte des Etablissements d'Enseignement et la propriété privée 2o) Que la Constitution, en ses articles 136, 145, 159 et 163, prescrit formellement : - Le Président de la République veille au respect et à l'exécution de la Constitution. Il veille aussi à l'exécution des décisions judiciaires. Le Premier Ministre fait exécuter les Lois. Le Premier Ministre et les Ministres sont responsables de l'exécution des Lois. 3o) Que l'article 27.1 de la Constitution stipule : Les fonctionnaires et employés de l'Etat sont directement responsables, selon les Lois Pénales, Civiles et Administratives, des actes accomplis en violation de droits. Dans ce cas la responsabilité civile s'étend aussi à l'Etat. 4o) Que les articles 269.1 et 274 de la Constitution prescrivent respectivement : que la Police est créée pour la garantie de l'ordre public et la protection de la vie et des biens des citoyens ; Que les agents de la Force Publique, dans l'exercice de leurs fonctions, sont soumis à la responsabilité civile et pénale. 5o) Que les attentats à la liberté individuelle, les détentions arbitraires et illégales, les abus d'autorité et de fonction, l'évasion de détenus, les menaces, les incendies, les destructions volontaires de maison ou de toute autre propriété, sont prévus et punis rigoureusement par le Code pénal en ses articles 85, 145, 150, 159, 195 à 206, 250 à 253 et 356 à 358.

-Exige des autorités compétentes de l'Etat : -qu'elle mette tout en *uvre pour que l'ordre public, l'autorité de l'Etat, l'autorité de la loi et celle de la Justice soient enfin rétablis à travers le Pays tout entier, dans le plus bref délai. -que les décisions de justice soient exécutées sur toute l'étendue du territoire de la République. -que les auteurs, co-auteurs et complices de crimes ou délits afférents aux faits criminels ou délictueux susmentionnés, soient poursuivis et jugés conformément à la loi. -que la sécurité de nos enfants soit garantie de façon effective. -et que tous les droits garantis par la Constitution et par la loi soient respectés et protégés.

Port-au-Prince le 25 novembre 2002.

JOSEPH RIGAUD DUPLAN****...BATONNIER

JEAN RENEL SANON******* SECRETAIRE

JEAN N. SEIDE**********TRESORIER

CONSEILLERS

GERVAIS CHARLES JOSUE PIERRE PIERRE ROMAIN CHERY

IDONEL AUBRY MAURICE JEAN BAPTISTE RITH RATHON

EMMANUEL D. CLERSAINT LIONEL SAJOUS SERGE H. MOISE

MARTINE CHEVALIER TALLEYRAND LAMOTHE

                   
Lettre
Si pa gen sitirè pa gen volè

Marie-Gladys Jules Bruxelles, Belgique 24 novembre 2002

Qu’il s’agisse d’un individu, d’un peuple ou de n’importe quel groupe, il faut apprendre à partir de ses erreurs afin de ne pas les répéter. Cela fait mieux que 15 ans que les soi-disant rédempteurs du peuple, les incorruptibles et les humbles LAVALASSIENS sèment la pagaille et la terreur à tous les niveaux dans ce qui reste du beau pays d’Haïti. Ces beaux parleurs ont en effet, apporté beaucoup de changements dans un pays déjà en agonie, ces changements incluent la détérioration des valeurs morales, le déchirement du tissu social, la destruction de l’environnement, le viol, les tueries, le pillage du trésor public et mille autre maux dont Haïti mettra plusieurs années à se remettre.

Le déchoucage traditionnel n’ayant jamais apporté de véritables changements, une autre approche doit être envisagée pour un nettoyage total, capital et intégral d’un pays qui a assez souffert au cours de son histoire et dont le peuple mérite pour une fois qu’on tienne compte de ses besoins.

S’il est vrai qu’une orange pourrie contamine tout le panier, il est donc nécessaire de traduire en justice tous les corrompus, trafiquants de drogue, affairistes, opportunistes, assassins et autres apatrides sans foi ni loi qui ont contribué à la destruction totale d’une nation qui ne demandait qu’à vivre en paix.

Notre pays bafoué, humilie, avili internationalement doit sévir afin de tracer un exemple et dire JAMAIS PLUS, non, JAMAIS PLUS, il ne sera livré aux mains de petits hommes mesquins, avides de pouvoir, assoiffés de sang et dont l’appétit insatiable pour l’argent ont engendré des aberrations du genre Coopératives, entre autres.

Puisqu’il faut les connaître, il s’agit de bien cerner la question et nommer tous ceux qui d’une façon ou d’une autre ont contribué à la honte et au pillage national. Jean-Bertrand Aristide et ses comparses doivent recevoir «ce qu’ils méritent» pour avoir mis à genoux un peuple fier et sans défense.

Il faut une fois pour toutes mettre fin à l’impunité et établir un véritable état de droit et un environnement sain et propice pour une jeunesse jusqu’ ici sans espoir. Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à cette infamie devront rendre des comptes à la nation et recevoir un châtiment à la mesure de leurs actes.

Ceci inclut les membres immédiats de la famille maudite qui a pour nom LAVALAS.

Ceux qui ont illicitement profité du régime dont les Gladys Lauture, les Lilas Desquiron, les Lesly Voltaire, Yvon Neptune, Calixte Delatour, et autres qui seront dénoncés par leurs victimes. Les hommes de main Dany Toussaint, Pierre Cherubin, Orcel Lubin, Médard, Richard Salomon et compagnie, sans oublier les cerveaux qui, dans les coulisses cogitaient ces actes criminels. Le Dr. Frantz Lalanne dont le nom a rarement été cité, trahissant le serment d’Hippocrate selon lequel il a juré de sauver les vies a fait tout le contraire en planifiant l’assassinat de bien des innocents.

Pour l’histoire, les individus dont les noms suivent ont été à un titre ou à un autre des complices de la grande conspiration contre Haïti et son peuple. Cette liste qui est loin d’être exhaustive inclut :

Jacques Beaudouin Kétant et son frère Hector, Fritz Lafontant, Eliobert Jasmé alias Ed 1, Frantz Gabriel alias B-12 Papouche Dumornay Oracius Gilbert Reynald St Pierre Wista Louis Jacques Orélus Fourel Célestin Joscelerme Privert Jean Jacques Valentin Camille Leblanc Jean Baptiste Brown Edouard Baussan Jean Edouard Baker Eddy Deeb Jean Marie Vorbe Freddy Marzouka Clarel Alexandre Gregory Chevry Ralph Chevry et sa tendre épouse Fédora Camille Franck Ciné et son compère Erns Exeus| Matho Flambert et son fils Claudy (représentant de Sonson Elysée)

Et tant d’autres qui devront tous rendre compte de leur actes par-devant la justice, car comme dit l’adage : SI PA GEN SITIRÉ PA GEN VOLÉ.

Marie-Gladys Jules Bruxelles, Belgique

                                                                                                                                                                                  Affichées le lundi 25 novembre 2002

Note de presse
Déclaration du secteur privé des affaires

Port-au-Prince le 24 novembre 2002                                                                                                                                                                                           NON A L'INTOLERABLE !

Le Secteur privé des affaires, à l'unisson, élève aujourd'hui sa voix indignée pour dire au pouvoir Lavalas, que le pays ne peut plus, ne veut plus supporter l'intolérable et l'inacceptable.

Le Secteur privé ne peut plus, ne veut plus accepter que des groupes d'individus se réclamant du parti lavalas et agissant sous la haute protection d'autorités étatiques et de la police, prennent l'initiative de bloquer le pays et la vie nationale par l'instauration d'un climat de terreur, comme ce fut le cas ce 22 novembre 2002.

Alors qu'ils utilisent la violence armée, comme relatée par la presse et l'ensemble des citoyens témoins de leurs forfaits, ces groupes de bandits appuyés publiquement par des officiels du pouvoir, se croient permis d'insulter la conscience nationale en présentant leur action criminelle orchestrée, planifiée et mise en *uvre avec les taxes des contribuables et les équipements de l'Etat, comme une action « pacifique et spontanée » entreprise par la population.

Aussi,

suite à cette nouvelle journée de violence du 22 novembre 2002 et à la complicité tantôt passive, tantôt active de la police nationale;

suite aux exactions récentes commises par des membres d'organisations populaires lavalassiennes contre de simples fonctionnaires de l'Administration et des services publics, contre des membres de la presse, des médias et le secteur des affaires au Cap-Haïtien en raison de leur participation à la marche pacifique du 17 novembre dernier organisée par l'Initiative Citoyenne;

suite au comportement brutal de la Police qui a ouvert le feu contre des lycéens qui manifestaient pacifiquement à Petit-Goâve;

suite aux affronts à toute forme d'éthique publique et de justice, qui continue à se manifester dans notre pays, notamment dans les cas de « l'Armée cannibale » aux Gonaïves, du groupe « Domi nan bwa » à Petit-Goâve et de « Bale wouze » à St-Marc;

suite à l'exécution spectaculaire et scandaleuse d'un blessé en pleine salle d'urgence de l'hopital de l' Université d'Etat d'Haiti ;

suite aux persécutions et au maintien arbitraire de citoyens en détention ;

suite aux intimidations de journalistes et de médias, notamment au Cap-Haitien et aux Gonaives;

suite aux tracasseries politiques sous forme de répression fiscale exécutée par la DGI, la Douane, le Conatel contre des entreprises et des citoyens qui entendent exercer librement leurs droits fondamentaux garantis par la Constitution;

suite à la vaste escroquerie tolérée et non réprimée des coopératives financières ;

suite aux excès de dépenses publiques du gouvernement engendrant un déficit budgétaire insoutenable ayant des incidences négatives sur le taux de change, le coût de la vie et l'économie nationale.

Le Secteur privé des Affaires dans toutes ses composantes, insulté et bafoué, dit NON, mille fois NON, à cet état de choses qui ne peut et ne doit plus continuer.

Se référant aux Résolutions 806 & 822 de l'OEA et aux situations qui les ont engendrées, les associations du Secteur Privé interprètent la journée du 22 novembre 2002 comme un retour à l'état d'esprit qui avait déclenché les événements inqualifiables du 17 décembre 2001. Toute récidive de tels actes mettra définitivement en danger l'avenir de la nation.

En conséquence, le Secteur privé décide d'intensifier sans délai la concertation avec les secteurs organisés du pays, en vue de prendre les dispositions qui s'imposent.

Dans l'intervalle, les associations patronales exigent du pouvoir exécutif l'arrestation d'Amyot Metayer et des autres évadés du 2 Août 2002, défi permanent à la justice; l'arrestation de Paul Raymond et de René Civil qui, en plus de graves antécédents, ont revendiqué publiquement les violences et la paralysie de la capitale le 22 novembre dernier.

De plus, les associations patronales demandent la révocation immédiate des fonctionnaires qui ont brillé par leur excès de zèle et ont failli à leur responsabilité.

De l'attitude du pouvoir, dépendra celle des autres partenaires engagés dans le processus initié par la Résolution 822 de l'Organisation des Etats Américains (OEA).

Les organisations du secteur privé suivent attentivement l'évolution de la situation nationale qui déterminera leur position future.

Le secteur privé invite tous les secteurs à respecter les règles du jeu dans l'exercice de leurs droits constitutionnels, sans provocation ni démesure.

En dernier lieu, les associations patronales rappellent à la Police Nationale son devoir de neutralité dans sa mission constitutionnelle de « protéger et servir » la nation.

Port-au-Prince, le 23 novembre 2002 Pour authentification Association des Industries d'Haïti (ADIH) Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti (CCIH)

           
Note de presse
MOUVEMENT PATRIOTIQUE POUR LE SAUVETAGE NATIONAL (MPSN)

Siège provisoire : Delmas 31 Rue Scella No 9, Port-au-Prince, Haïti Tel 245-6251 556-4664 Email hdr@mdnhaiti.org 

LA SOLIDARITE DU MDN/MPSN AVEC LES REVENDICATIONS DE LA JEUNESSE HAITIENNE

Port-au-Prince le 24 novembre 2002

Universitaires de Port-au-Prince, du Cap-Haïtien et des Gonaives ! Ecoliers et Ecolières de Petit-Goave, de Grand Goave, de Lascahobas et des autres villes du pays ! Jeunesse haïtienne des bidonvilles, des sections communales et de l?extérieur !

Le parti Mobilisation pour le Développement National (MDN), le Mouvement Patriotique pour le Sauvetage National (MPSN) membres à part entière de la Convergence Démocratique accueillent avec une immense satisfaction votre réponse au CRI DE VERTIERES. Vous avez notifié votre refus des manipulations grossières et maladroites dans la gestion autonome de l'université. Vous avez forcé les obscurantistes, les dictateurs et les caporaux de l'enseignement à reculer. L'histoire retiendra votre leçon aux amateurs et aux médiocres au pouvoir.

Jeunesse universitaire ! Ecoliers et Ecolières !

Le code secret d?un peuple et les ressorts de son développement résident dans sa culture. L'école et l'université sont les dépositaires des valeurs, des savoirs scientifiques et techniques, des réserves spirituelles et morales qui forgent les consciences et bâtissent le destin national. L'école et l'université sont les pôles essentiels de la recherche, de l'innovation et du progrès à tous les niveaux et dans tous les domaines. Elles ne peuvent accomplir pleinement leurs taches que dans un climat d'initiative, d'émulation créatrice et de liberté. Un système politique qui cherche à enlever au Temple du Savoir son autonomie veut le rendre esclave.

Notre institution universitaire haïtienne est en crise et sa démocratisation en difficulté. Elle attend sa Loi-cadre et sa réforme. Sa vocation et sa mission lui commandent d'identifier des problèmes spécifiques de la société, de suggérer des voies à suivre, d?enrichir notre propre expérience et nos savoir-faire traditionnels par un effort interne de

créativité. Là est la voie démocratique opposée à la voie autoritaire dont on connaît aujourd'hui les limites, les impasses et les échecs.

Ecoliers et Ecolières !

La majorité d'entre vous sont victimes d'un système éducatif en faillite, de conditions physiques et matérielles de travail exécrables, d'enseignants mal payés et à recycler, de curricula inadaptés, d'absence de matériels didactiques. Il faut ajouter à votre drame quotidien la faim, l'insécurité, la promiscuité, l'obscurité, l'insalubrité. Vous attendez de vos dirigeants non pas une accumulation de discours et de promesses mais des décisions capables d?assurer votre participation à la construction du développement économique, social et culturel du pays.

Jeunesse universitaire ! Ecoliers et Ecolières !

Vous etes des citoyens haïtiens à part entière mais vous etes appelés aussi à vous insérer dans un tissu académique mondial en créant ou en renforçant vos relations avec des jeunes d'autres pays et des programmes internationaux de coopération. Nous entendons vous accompagner dans votre cheminement interne et externe, vous proposer un projet de société, garantir votre place et votre vocation d?élite dans la formation des cadres du développement national et de la mondialisation. Nous entendons appuyer toute initiative conforme à la loi, à vos besoins, à vos aspirations et à vos droits.

Nous lançons un patriotique appel aux directeurs d'écoles, aux professeurs, aux instituteurs, aux gestionnaires de l'éducation, aux éducateurs de tous les niveaux pour qu'ils accompagnent leurs fils, leurs filles, leurs neveux, leurs nièces, leurs protégés dans leurs justes revendications. Nous avons tous la responsabilité de soutenir et d'encadrer les jeunes dans le difficile combat du sauvetage national.

Hubert de Ronceray

Président du MDN

Porte-parole du MPSN

Membre du Directoire de la

Convergence Démocratique

               
Note de presse
La jeuneusse du sud d'Haiti se positionne par rapport à la conjoncture politique

Dans une note de presse datée du 23 novembre 2002 une Organisation de Jeunesse du Sud d'Haïti dénommée RASSEMBLEMENT DES AMIS DE LA DEMOCRATIE EN HAITI (RADH) s'est prononcée contre la formation d'un Conseil Electoral Provisoire avec la présence de Jean Bertrand Aristide à la présidence.

« Le RADH veut rappeler à tous les secteurs importants de la vie nationale que la Résolution 822 de l'OEA, signe d'espoir d'une sortie de crise n'a pas été appliquée par l'administration lavalasso-aristidienne. Ce refus systématique du pouvoir de facto Lavalas de respecter ses engagements nationaux et internationaux oblige les partis de l'opposition démocratique en Haïti à ne pas intégrer le Conseil Electoral Provisoire avec la présence au sommet du pouvoir du principal architecte des malheurs d'Haïti. Toute forme de tolérance à l'endroit de ce pouvoir serait une preuve d'immaturité politique et une absurdité hors-pair.

« Le RADH insiste sur le fait que les démarches de M. Aristide et celles de son parti politique corrupteur et désorganisateur risquent d'aggraver la situation déjà précaire et infra-humaine de la population. Le RADH estime le moment venu pour tous les Haïtiens de réussir l'unité autour d?un projet commun, d'exiger un changement planifié et assumé par tous les secteurs de la vie nationale. Il les invite à crier avec lui : Vive une Haïti démocratique, pacifique ! Vive le Projet de Société du MDN ! »

Chadéfi JAMEAU

Président du RADH

                                                                                                                                                                                     Affichées le jeudi 21 novembre 2002                                                                                                                                            Déclaration de Vertières

Aujourd'hui 17 novembre 2002, en commémoration de la bataille de Vertières qui a définitivement consacré la fin de l'esclavage ouvrant la voie à la fondation de la Nation Haïtienne et au processus de libération des peuples frères de l'Amérique Latine.

Nous, signataires de la présente déclaration.

Constatons :

1.- L'effondrement du rêve de liberté, de bien-être et d'espoir de la geste héroïque des preux de Vertières.

2.- L'affreuse misère matérielle où le pouvoir aristidien a conduit la population haïtienne.

3.- Les tentatives insidieuses de ce pouvoir visant à attaquer les fondements de la moralité publique.

4.- Une volonté clairement affirmée par le pouvoir en place de violer systèmatiquement les droits des citoyens et d'établir un régime dictatorial.

5.- Une déshonorante pratique de ne pas respecter les engagements pris vis-à-vis du peulpe haïtien et de la Communauté Internationale, ce qui conduit à l'isolement du pays.

6.- La faillite totale du pouvoir Lavalas.

Face au cri de Vertières,

Décidons :

1.- De rechercher rapidement l'UNITE de tous les secteurs démocratiques en vue de mettre un terme à cette douloureuse expérience.

2.- D'inviter tous les secteurs qui devaient se faire représenter au CEP à surseoir à ces démarches.

3.- De demander à la population haïtienne, tous secteurs confondus, de déclencher une mobilisation générale dans l'esprit de Vertières pour arriver au départ de Monsieur Jean Bertrand Aristide.

Les signataires saluent le courage de la population du Nord et la détermination de l'Initiative Citoyenne.

Fait au Cap-Haïtien, le 17 novembre 2002.

Evans PAUL, Convergence Démocratique

Rosemond PRADEL, Convergence Démocratique

René THEODORE, M.R.N et Coordination des autres Partis Politiques

Turneb DELPE, P.N.D.P.H

Claire Lydie PARENT, Union Patriotique

Joseph Fignolé JEAN LOUIS, Union Patriotique

Himmler REBU, Citoyen Engagée

                                                                                                                                                                                           Lettre

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Note de presse
Port-au-Prince, 20 novembre 2002

Le secteur Syndical Haitien (SSH),CATH, CTH, KOTA et OGITH a constaté que l'appel lancé en date du 18 Octobre 2002 dans sa note de presse demandant aux forces vives de la nation de réagir au lieu de se plaindre, a été entendu.

En observant cette levée de boucliers, dans le Nord par la voix de l'Initiative Citoyenne, à Petit-Goave et à Jacmel par les organisations de base, le Secetur Syndical Haitien constate que les citoyens ont dit non à la vie chère, à la corruption, aux assassinats politiques et au kidnaping.

Le Sceteur Syndical Haitien constate également avec stupéfaction la désignation officielle de représentants de la société civile au soi-disant Consiel Electorale Provisoire, tandis que les partis politiques de l'opposition et les principales organisations de la société civile leur ont demandé de ne pas soumettre de noms. Le Secteur Syndical Haitien les tient pour responsables de l'aggravation de la misère du peuple.

Comte tenu de: 1)la montée des prix de produits de première nécessité, des produits de ménage, des matérieux de construc- tion 2)l'insécurité grandissante 3)la corruption persistance 4)l'augmentation du chomage 5)la tentative de main mise du gouvernement sur l'Uni- versité

Le Secteur Syndical Haitien demande au peuple haitien à travers ses organisations respectives de faire front commun pour exiger le départ immédiat du régime en place afin de rétablir l'état de droit, la démocratie et la sécurité pour les investissements en vue de la création massive d'emplois pour nos travailleurs.

Fignolé ST-CYR                                                                                                                                                     Marie-Denise St-Clair ALMEUS                                                                                                                                       CATH CTH

Ancelot FLEURANT                                                                                                                                                        Patrick NUMAS                                                                                                                                                              KOTA OGITH

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